(...) Pour partir du sens propre, profondeur et surface sont d'abord entendues dans un sens géométrique car elles caractérisent l'espace qui nous entoure. Cependant, le sujet nous parle de préférence, or où est l'idée de préférence dans l'acception géométrique des termes ?
[...] Les hommes ont tendance à faire du dépassement de la surface vers la profondeur la recherche de l'inconditionné que la raison cherche en toutes choses. Dans ce cas, la surface correspond à mon champ d'expériences possibles, la sphère des phénomènes, et la profondeur correspond à la chose en soi. Celle-ci se présente comme ce qui est inconnaissable, l'au-delà de toute connaissance sensible. Ce que l'entendement laisse entrevoir de la chose en soi c'est seulement la relation qu'elle entretient avec le monde sensible. [...]
[...] Et sans profondeur, pourrait-on parler de surface ? La valorisation de la profondeur Les apparences sont trompeuses Toutes les choses visibles ont une surface. La surface est le côté des choses qui nous apparaît en premier. Si nous le regardons, nous savons ce que semblent être les choses. Cependant, petits on nous inculquait déjà qu' Il ne faut pas se fier aux apparences ou encore que L'habit ne fait pas le moine En publique, nous ne sommes souvent pas les mêmes qu'en privé L'idée est répandue que nous portons un masque en société, pour nous intégrer. [...]
[...] Faut-il préférer la profondeur à la surface ? La question semble sous-entendre que c'est ce que la majorité pense, à tort peut-être Il va donc falloir examiner la question de plus près. Pour partir du sens propre, profondeur et surface sont d'abord entendues dans un sens géométrique car elles caractérisent l'espace qui nous entoure. Cependant, le sujet nous parle de préférence, or où est l'idée de préférence dans l'acception géométrique des termes ? Rapidement, une autre signification s'impose, qui a trait à la notion de valeur. [...]
[...] Cette complémentarité, nous la retrouvons en l'homme. C'est ce qu'Hegel nous dit en parlant de détermination et disposition. L'intériorité c'est ce qui relève en propre de l'individu. C'est la détermination. C'est le pour-soi de l'individu, ce qui le détermine sans rapport à autre chose. Mais l'individu ne possède pas seulement un pour-soi, il a aussi une façon de réagir à son environnement, un contexte dans lequel il émerge et évolue. Il est donc aussi défini par son mode d'être en extériorité, en rapport à ce qui n'est pas lui. [...]
[...] Elle peut nous aider à trouver le chemin de notre profondeur, pensée sous la forme de l'inconscient. L'expression psychologie des profondeurs est mentionnée par Freud pour opposer la psychanalyse à la psychologie descriptive. Ce qui permet de parler de profondeur dans la pensée ce sont les deux conceptions d'une dynamique et d'une topique : c'est-à-dire la reconnaissance de pensées qui échappent à la conscience et ont un domaine propre, et la reconnaissance des mécanismes qui expliquent que certaines pensées accèdent à la conscience tandis que d'autres sont maintenues dans l'inconscient. [...]
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