Philosophie travail homme loi liberté
Le terme « travail » possède plusieurs définitions possibles : c'est une activité de production d'une réalité utile, un exercice professionnel socialement règlementé, chez Hegel il désigne l'extériorisation de l'esprit humain dans le monde, chez Marx il est l'activité par laquelle l'homme produit par lui-même ses moyens d'existence, et chez Foucault il exprime l'exercice et la pratique par lesquels la vie s'affronte à la mort. Le travail vient du latin « tripalium », qui est un instrument formé de trois pieux permettant de maintenir et d'orienter un animal pour le ferrer, et qui deviendra par la suite un instrument de torture. Ainsi, étymologiquement, le travail est associé à la souffrance. Le travail est-il de l'ordre de la nécessité ? Le travail est-il une malédiction ou un accomplissement ?
Le problème est ici de savoir quelle est la signification du travail dans la vie humaine. Cette analyse nous permettra de mieux saisir les enjeux du travail ce qui permettra de nous faire prendre conscience de l'importance de celui-ci dans la vie en société.
[...] Aussi, d'après Kant, le travail est nécessaire pour que l'homme se dépasse vers un but, qui est ici l'édification de la liberté. D'après lui, même Adam et Eve auraient cherché à travailler, parce que le travail donne un sens à la vie (Traité de pédagogie). Ainsi, le travail permet à l'homme d'être libre et de s'épanouir. Conclusion : Ainsi, montré d'abord comme une punition, le travail est malgré tout quelque chose de nécessaire pour l'homme. Selon les auteurs, comme Rousseau, il peut être aliénant, ou encore montré comme une libération, avec Hegel. [...]
[...] Le travail, qui n'existait que pour la satisfaction des besoins, se transforme au fil des années et finit par devenir un moyen d'accumuler de l'argent. Le travail est-il donc une malédiction ou un accomplissement ? Deuxième partie : Dans cette partie, nous montrerons le travail comme aliénation, puis nous montrerons le travail comme libération. L'aliénation est le processus par lequel un travailleur devient étranger au produit de son travail, lequel lui échappe. Le caractère souvent pénible du travail renforce l'idée négative qu'on peut s'en faire. [...]
[...] D'après le philosophe, l'introduction de l'argent va permettre de rendre commensurables deux objets ne possédant pas la même valeur d'échange ; avant l'introduction de l'argent, les échanges ne portaient que sur la satisfaction des besoins (ce qu'il nomme la première chrématistique qui s'inscrit dans le besoin naturel). L'argent permettra l'entrée d'une seconde chrématistique ; pour Aristote, l'utilisation du moyen (l'argent) va se désolidariser du but (qui est la satisfaction des besoins). En outre, d'après Locke dans Traité du gouvernement civil, les échanges sont légitimes, car ils permettent à l'homme de survivre. Ce philosophe fonde la propriété individuelle sur le travail, et c'est parce que l'homme travaille qu'il a le droit à la propriété. [...]
[...] Rien ne se fait immédiatement, il faut savoir attendre et réfréner ses désirs pour les réaliser vraiment. Pour Hegel, l'esclave est plus libre que son maître grâce au travail qu'il accomplit ; le maître est dépendant de l'esclave et ne sait plus rien faire sans lui : il désapprend le monde et la réalité. Le maître se rapproche de l'animalité alors que l'esclave acquiert la maîtrise de son comportement. L'homme connaît une soumission à la nature, mais d'après le philosophe ce statut ne dure pas. L'homme cherchera à faire travailler la nature pour lui. [...]
[...] Pourquoi travaille-t-on ? Introduction : Le terme travail possède plusieurs définitions possibles : c'est une activité de production d'une réalité utile, un exercice professionnel socialement règlementé, chez Hegel il désigne l'extériorisation de l'esprit humain dans le monde, chez Marx il est l'activité par laquelle l'homme produit par lui-même ses moyens d'existence, et chez Foucault il exprime l'exercice et la pratique par lesquels la vie s'affronte à la mort. Le travail vient du latin tripalium qui est un instrument formé de trois pieux permettant de maintenir et d'orienter un animal pour le ferrer, et qui deviendra par la suite un instrument de torture. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture