Le terme « travail » implique une activité proprement humaine tournée vers une production qui entre dans le circuit socio-économique. Faire de la pâtisserie peut constituer un simple plaisir mais cela devient un travail quand la même activité est accomplie pour être vendue et lorsque la personne vit du gain reçu. Le travail peut être travail manuel, tel celui du maçon ou du vendangeur, travail social tel celui du maire ou de la secrétaire, puis travail intellectuel tel celui du journaliste ou du professeur.
Toute personne intégrée à la société travaille et chaque jour nous voyons nos proches partir travailler. Le travail semble une obligation si nous voulons nous insérer dans le système social mais la question est de savoir pourquoi doit-on travailler ? Certaines personnes travaillent sans nécessité pourtant de gagner de l'argent, pourquoi travaillent-elles ? (...)
[...] CONCLUSION Nous avons vu que le travail est notre première condition d'existence. Mais au delà de combler nos simples besoins vitaux, il favorise l'avènement de la culture et de l'humanité, il permet la prise de conscience de soi comme l'exprime Emmanuel Mounier Tout travail, travaille à faire un homme en même temps qu'une chose Le travail est donc nécessaire et bénéfique de ce point de vue mais il faut se méfier des vices qu'il cache notamment avec le travail dit moderne qui aliène et déshumanise l'individu. [...]
[...] Le travail semble une obligation si nous voulons nous insérer dans le système social mais la question est de savoir pourquoi doit-on travailler ? Certaines personnes travaillent sans nécessité pourtant de gagner de l'argent, pourquoi travaillent-elles ? Pour répondre à cela, nous verrons que nous devons travailler car notre corps nous l'impose, ensuite nous aborderons l'humanisation par le travail et enfin nous examinerons le travail de notre société actuelle et ses limites. DEVELOPPEMENT Le corps, cette partie la moins noble de notre être, se rappelle sans cesse à nous pour exprimer ses besoins vitaux. [...]
[...] La réalisation devient pour l'homme simple organisation du travail par un autre. C'est pour l'individu une lutte perpétuelle et épuisante pour faire attention, malgré l'habitude et l'ennui. Par exemple, les caissières dans certains magasins sont surveillées par la machine qui exige que tant de produits soit passés à la minute, ceci marque bien la disparition de l'initiative, de l'intelligence comme si l'individu n'était plus qu'un objet naturel qui suivrait des lois dictées par autrui. Marx définit le système comme étant le système d'exploitation de l'homme par l'homme En travaillant l'homme va alors gagner de l'argent pour ses loisirs. [...]
[...] Depuis que le nombre d'individus peuplant la planète est devenu supérieur à la quantité de nourriture offerte par la nature à l'état sauvage, l'homme doit forcer la nature à produire davantage. C'est pour cela qu'il travaille de manière à la modifier. S'il ne veut pas mourir, l'homme doit construire sans conditions d'existence. On travaille pour produire et ainsi apporter à notre corps l'essentiel pour subsister mais on travaille aussi pour permettre aux autres de vivre. C'est le cas des parents qui travaillent pour pouvoir nourrir leurs enfants qui eux justement, ne pouvant pas travailler, ne peuvent subvenir à leurs besoins journaliers. On travaille pour autrui car autrui travaille pour nous. [...]
[...] Pour Hegel, le travail est aussi source d'humanisation. Il l'exprime clairement dans la dialectique du maître et de l'esclave. En effet, il y dit que l'homme lui même est le résultat de son travail car en travaillant il transforme la nature et par là se transforme lui-même. C'est par le travail que l'homme acquière un attribut éminemment humain : la conscience. L'homme se sert de la nature pour créer des choses, il prend du bois pour faire des maisons, cette action résulte d'une réflexion. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture