Premièrement, nous allons voir que le rire est une expression purement mécanique. Effectivement, on pourrait croire que le rire est toujours déclenché par quelque chose que l'on trouverait drôle, cela impliquerait donc notre possibilité à comprendre et analyser les choses. Or, les nourrissons rient alors qu'ils n'ont que quelques mois... Cela amène donc à penser que le rire ne résulte pas de ce que l'on trouve drôle.
Alain, célèbre philosophe décrit de façon mécanique le rire par un principal mouvement convulsif des épaules ainsi qu'une manière d'expirer/inspirer. On peut remarquer que celui-ci n'a pas tort : le rire peut-être provoqué par des chatouillements, le corps est selon les personnes plus sensibles à certains endroits et cela déclenche donc, par tout un effet mécanique des muscles et du cerveau, le rire (...)
[...] Le rire est donc une simple action mécanique qui provient du cortex préfrontal du cerveau. Le rire est aussi proprement humain, il est inné et indépendant de la volonté. Nous allons donc voir les différentes fonctions du rire. Deuxièmement, nous allons voir que le rire a différentes fonctions. Il est prouvé que l'on rit dix-sept fois plus accompagné que lorsqu'on est seul. Le rire a donc une fonction sociale. Luc de Brabandère et Georges Minois, écrivains du XXIème siècle trouvent environ cinq fonctions au rire. [...]
[...] Cela fera toujours rire, avec un certain sentiment de supériorité. Comme on peut le voir dans l'œuvre de Gustave Flaubert avec le personnage de Charles Bovary. La dernière fonction est la fonction sexuelle : le rire permet de parler sans parler, de détourner les pulsions, d'évacuer certaines frustrations. L'adage femme qui rit à moitié dans ton lit de Marcel Proust montre bien que le rire est un élément détenteur, charmeur, qui permet de se désinvestir psychiquement, d'aborder des sujets tabous et de ne plus avoir, ou moins d'inhibitions. [...]
[...] Toute personne que nous soyons, nous rions tous de quelque chose. On rit principalement des interdits en général, de tout ce qui se situe en bas de la ceinture, des déficiences intellectuelles, des autorités de toutes sortes, qu'elles soient religieuses, patronales ou politiques comme par exemple des émissions caricaturales telles que les guignols de l'info sur Canal Plus qui peuvent faire rire. On rit aussi parfois pour ne pas pleurer : par exemple dans le film la Rafle de Roselyne Bosch, des enfants juifs et détenus dans un camp de concentration, proposent de jouer entre eux aux camps de concentration et un des plus petits répond oh non ! [...]
[...] Mais pourquoi rit-on ? Nous allons tout d'abord voir dans une première partie que le rire n'est qu'un phénomène purement mécanique, puis, dans une deuxième partie, les différentes fonctions du rire, et, pour finir, les raisons qui peuvent nous pousser à rire. Premièrement, nous allons voir que le rire est une expression purement mécanique. Effectivement, on pourrait croire que le rire est toujours déclenché par quelque chose que l'on trouverait drôle, cela impliquerait donc notre possibilité à comprendre et analyser les choses. [...]
[...] C'est cela qui va déclencher les rire, inconsciemment ou non. La faiblesse des autres est donc amusante. Mais selon Baudelaire, rire de la faiblesse des autres est une faiblesse d'esprit, et le rire est une expression de la folie. Des gens peuvent être qualifiés de fous parce qu'ils rient de ce qui ne ferait rire personne. Le rire peut également incarner la souffrance et la colère : on peut voir dans le texte L'homme qui rit de Victor Hugo que le rire peut-être quelque chose de factice, d'artificiel. [...]
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