Poser la question « pourquoi philosophe-t-on ? » revient à demander « pourquoi philosopher ? » et non « pourquoi la philosophie ? ». La distinction se situe au niveau du verbe « philosopher » qui représente une action. Or de manière générale, une action est impulsée par un besoin du corps ou un désir de la personne. Il serait donc justifiable d'affirmer que la réponse à cette question se trouve parmi ces deux sensations (besoin et désir) (...)
[...] Poser la question pourquoi philosophe-t-on ? revient à demander pourquoi philosopher ? et non pourquoi la philosophie ? La distinction se situe au niveau du verbe philosopher qui représente une action. Or de manière générale, une action est impulsée par un besoin du corps ou un désir de la personne. Il serait donc justifiable d'affirmer que la réponse à cette question se trouve parmi ces deux sensations (besoin et désir). Toutefois, les premiers philosophes avaient défini la philosophie comme une recherche libre, qui est à elle-même sa propre fin. [...]
[...] Or la philosophie se distingue de la religion par la raison (contre la foi). Donc le métaphysicien philosophe dans son domaine pour comprendre les causes de la religion et le principe de l'être supérieur. L'ontologie est une partie de la métaphysique qui est une Science de l'Etre en tant qu'Etre. Ceux qui pratiquent l'ontologie essayent alors de répondre aux questions telles que qu'est-ce que l'homme ? Ensuite, il existe à la philosophie des sciences : l'épistémologie. Cette réflexion sur le savoir, qui se distingue ainsi de l'Art et de l'Esthétique, attire beaucoup de scientifiques. [...]
[...] Quels sont les buts des philosophes de tout temps ? Dans La République, livre VII, Platon expose l'allégorie de la Caverne qui illustre bien la séparation entre le sensible et l'intelligible. Le sensible fait seulement référence à ce que nous ressentons grâce à nos cinq sens, alors que l'intelligible fait place au règne de la réflexion. Il existe un préjugé selon lequel seul le sensible est réel ; or les préjugés font partie du sensible, il semble donc impossible à un homme de se distinguer par l'entrée dans le monde de l'intelligible puisque les préjugés le cloisonnent à ses sensations physique. [...]
[...] Ce phénomène se produit chez le penseur, soit devant un problème inexpliqué qu'il se doit résoudre, soit devant sa propre ignorance qu'il veut combler en se gorgeant de réponses aux questions qu'il se pose. L'idée d'origine de la philosophie était donc d'échapper à l'ignorance en solutionnant les questions que l'étonnement induisait implicitement. Enfin, expliquer et comprendre les origines de la philosophie, c'est faire référence eux initiateurs de cette façon de penser sans qui nous ne serions nullement en train de disserter sur la question. Après Pythagore et les présocratiques arriva Socrate au siècle avant Jésus-Christ. Même s'il n'a rien écrit, il reste le véritable initiateur de la démarche philosophique. [...]
[...] Les Humanistes du XVI° siècle avaient quant à eux la ferme assurance que l'homme pouvait être bon et que tout homme avait en lui de quoi faire avancer la société. Les philosophes voulaient donc que tous leurs espoirs utopiques deviennent réels. Tous les buts des philosophes se rejoignent mais pour y parvenir ils ont besoin se moyens et de qualifications. Ainsi, les moyens pouvant de faire le lien entre les causes et les fins. Les moyens pouvant mener à de nombreux résultats peuvent se traduire par la création d'un sous-ensemble de la philosophie. [...]
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