Il existe différents sens que l'on peut attribuer au mot « loi », les lois morales, les lois scientifiques ou les lois juridiques.
Dans ma démonstration je m'intéresserai exclusivement au sens juridique des lois.
Une loi juridique se compose d'un énoncé qui dicte une règle ou un droit quelconque à respecter ; mais aussi d'une sanction prévue en cas du non-respect de cet énoncé (...)
[...] On peut donc légitimer un droit de résistance. CONCLUSION : Nous venons de voire les trois principales finalités des lois permettant de répondre à la question posée par le sujet. Elles sont en effet un appareillage nécessaire pour réguler les rapports entre les Hommes, les rendrent égaux et libres (dans certaines mesures précisées plus haut). Toutefois les lois ne se contentent que de juger des actes, des faits ; elles ne sont donc en aucun cas un outil moralisateur, mais leur force, basée sur la peur du gendarme, donne un certain cadre d'action aux Hommes. [...]
[...] Pourtant nous avons des lois qui garantissent notre sécurité. Qu'en serait-il alors si nous n'avions pas de lois ? A partir de ce schéma Hobbes imagine un état qui précèderai l'état civil, ou il n'y aurait pas de lois. Cet état serait invivable, car la sécurité de chacun ne serait pas garantie. On serait donc dans une situation de méfiance perpétuelle, avec aucune possibilité de se projeter vers l'avenir, ou chacun prendrait les devant pour tuer l'autre avant d'être tuer. [...]
[...] L'état, entendu au sens de l'institution juridique, est ce qui permet l'application des sanctions prévues par la loi. Les lois remplacent la loi du plus fort La loi du plus fort est l'unique loi qui existait dans l'état de nature, elle fonde les droits de chacun sur une valeur physique. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle n'a pas vraiment de sens, puisque la loi est une valeur morale et que la force est une valeur physique. Les lois, au contraire, sont basées sur des principes objectifs et sont donc applicables à tous sans exceptions, à ce titre elles instaurent en équité entre les Hommes. [...]
[...] Tout d'abord, c'est parce que le Mal existe qu'il nous faut des lois. L'Homme est capable du meilleur mais aussi du pire. Dans l'absolu c'est la moralité qui devrait l'empêcher de faire le Mal, si l'homme agissait selon le principe Kantien de l'impératif catégorique, c'est-à-dire Agis toujours de telle sorte que la maxime de ta volonté, c'est-à-dire la règle à laquelle tu obéis, puisse revêtir la forme d'un principe de législation universelle alors les nos lois nous seraient inutiles. Par exemple dans Gargantua de Rabelais, le passage sur l'abbaye de Thélème nous montre des jeunes gens vivant avec pour seul maxime fais ce que voudra Cela est possible parce qu'ils sont très bien éduqués et que par conséquent ils savent ce qu'il faut faire pour bien faire et quand il faut le faire ; cela s'oppose au fait d'agir comme spontanément on le veut quand on le veut. [...]
[...] Dans ma démonstration je m'intéresserai exclusivement au sens juridique des lois. Une loi juridique se compose d'un énoncé qui dicte une règle ou un droit quelconque à respecter ; mais aussi d'une sanction prévue en cas du non- respect de cet énoncé. Les lois ont été instaurées, selon une théorie de Rousseau, au moment où l'homme est passé du dernier état de nature à l'état civil afin de régir, d'organiser les rapports entre les Hommes. L'instauration de lois semble être un progrès de l'espèce humaine, le résultat de son désir de perfectibilité. [...]
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