bonheur, nature humaine, désir, plaisir, spiritualité, Religion, Épicure, Socrate, Platon, Aristote, volonté, stoïcisme, hédonisme, sagesse, ascétisme
Le bonheur est un sujet si controversé qu'encore actuellement, chaque humain le considère à sa propre manière. Et pour cause : considéré comme un concept indéterminé, le bonheur peut être défini selon une certaine perspective essentiellement comme un état positif pour la personne qui le vit, durable, en raison de l'accomplissement de ses désirs par exemple. De plus, ce qui fait sa particularité est la volonté généralisée qu'il suscite chez l'être humain, à vouloir atteindre cet état. Alors, pourquoi tous les Hommes veulent-ils être heureux ?
[...] L'Homme veut être heureux, car pour lui, cet état lui est bénéfique, car le plaisir et l'espoir d'y accéder constituent la nature de l'individu, ce qui lui donne un but ultime à atteindre. Cependant, il ne se rend jamais compte qu'en désirant quelque chose sans le vivre de sa propre volonté dans l'instant présent, et en attendant que le destin lui sourie, il ne l'atteindra jamais. Pour atteindre le bonheur, l'humain doit arrêter de le chercher, mais plutôt vivre une vie qui le destine à s'épanouir pour finalement, en retraçant sa vie depuis le début, se rendre compte de tous les facteurs qui ont participé à son épanouissement sur le long terme. [...]
[...] Pourquoi tous les Hommes veulent-ils être heureux ? Le bonheur est un sujet si controversé qu'encore actuellement, chaque humain le considère à sa propre manière. Et pour cause : considéré comme un concept indéterminé, le bonheur peut être défini selon une certaine perspective essentiellement comme un état positif pour la personne qui le vit, durable, en raison de l'accomplissement de ses désirs par exemple. De plus, ce qui fait sa particularité est la volonté généralisée qu'il suscite chez l'être humain à vouloir atteindre cet état. [...]
[...] Dans un monde où la chasse, la cueillette ou encore se chauffer au feu de camp n'est plus d'actualité, l'Homme moderne issu de milieu favorisé cherche donc d'autres plaisirs et désirs, ses ambitions et projets évoluent en fonction de sa situation puisque ceux-ci se renouvellent continuellement. Combien de fois nos mères nous ont-elles répété que nous n'étions jamais satisfaits de ce que nous avions ? Ou encore, que l'« on avait tout pour être heureux » ? Pourquoi le plaisir lié à l'acquisition d'un bien que l'on désirait tant par le passé s'estompe-t-il progressivement ? Et si une certaine forme de bonheur était déjà atteinte durant la période du désir ? Le désir est une source de jouissance indépendante de sa réalisation. [...]
[...] que nous reste-t-il à accomplir ? Que faire de plus quand notre vie est déjà construite, accomplie, que nous avons tout et que nous sommes heureux ? Beaucoup de personnalités considérées comme accomplies sombrent dans la drogue, l'alcool, les affaires illégales, car finalement, quand nous avons accompli notre objectif, nous montons d'un cran et voulons toujours plus. Alors oui, les plaisirs amènent au bonheur, cependant, le bonheur devient tout, sauf éthique dans ce type de situation. Peut-il encore être considéré comme quelque chose de légitime, si certaines personnes qui le ressentent ont accompli un cheminement des plus douteux pour l'atteindre ? [...]
[...] Aucun humain n'est désireux de vivre une vie malheureuse. Les maladies, les problèmes sociaux ou encore économiques sont la preuve que l'humain ne peut supporter un environnement non propice à son épanouissement. Le désir d'être heureux est ancré en nous. D'ailleurs, il est intéressant de remarquer que l'étymologie du mot bonheur est synonyme de « bonne chance » tandis que celle du malheur de « malchance ». La chance étant la possibilité qu'un évènement se produise de manière hasardeuse, les évènements heureux et malheureux seraient donc le fruit d'évènements incertains. [...]
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