Pourquoi tous les hommes veulent-ils être heureux ? - publié le 17/01/2023

Thèmes abordés

Schopenhauer, bonheur, satisfaction, vie, espoir

Résumé du document

Si nous ne passions pas notre vie à rechercher le bonheur, alors comment serait la vie que nous connaissions puisque l'on a démontré que son but est justement d'atteindre la satisfaction complète ?

Extraits

[...] Tous les philosophes ayant disserté sur ce sujet sont d'accord sur certains points. Le bonheur peut être palpé, atteint peut-être, mais il n'est pas éternel et encore moins acté. Lorsque ce dernier est atteint, il s'éteint et se remplace par un autre, le rendant alors futile. L'essence même du bonheur est donc de donner de l'espoir, de la motivation et de l'envie à l'homme et ainsi l'accompagner durant toute sa vie, jusqu'à ce que la mort ne le rattrape. C'est une idylle. [...]

[...] Pourquoi tous les hommes veulent-ils être heureux ? Si nous ne passions pas notre vie à rechercher le bonheur, alors comment serait la vie que nous connaissions puisque l'on a démontré que son but est justement d'atteindre la satisfaction complète ? Une fois encore, Schopenhauer dit que « Tout vouloir procède d'un besoin, c'est-à-dire d'une privation, c'est-à-dire d'une souffrance. La satisfaction y met fin. » Il n'est pas irréfléchi de supposer que si nous ne passion pas notre vie à chercher le bonheur, elle n'aurait pas de sens. [...]

[...] Par exemple, si un homme a pour plus grand désir d'acquérir une voiture très rare et très chère, alors pour cela il va travailler très dur, économiser de grandes sommes pendant des années pour se l'acheter, mais s'il n'y a pas de risques qu'il perde cet argent, que cette voiture soit vendue ou détruite, alors qu'est-ce qui pourrait laisser penser que le bonheur est justement fragile ? Rien. Il serait trop facile à atteindre. C'est pour cela que le bonheur donne un sens à notre vie, puisque sans lui, sans objectif les hommes ne feraient qu'errer. Finalement, il apparaîtrait que le but de la vie n'est pas d'atteindre le bonheur, mais de la passer à le poursuivre, sans jamais l'atteindre. [...]