nous nous demandons ici quels sont les profits que l'Homme peut tirer de la science. Sont-ils matériels ? S'agit-il d'une simple satisfaction ? La science a déjà fait ses preuves dans le développement de l'homme. Pourtant, elle n'a pas toujours été acceptée et est aujourd'hui de plus en plus remise en question. On peut donc poser la problématique suivante : la science permet-elle vraiment à l'Homme d'évoluer ?
Dans un premier temps, nous essaierons d'étudier les principaux progrès permis par la science en passant par l'amélioration du niveau de vie, la maîtrise des éléments naturels ainsi que les profits intellectuels.
[...] La connaissance des éléments naturels a aussi permis leur prévision, avec quotidiennement les prévisions météorologiques, et ponctuellement la détection de tempêtes ou, en reprenant l'exemple vu précédemment, des séismes grâce à des stations d'enregistrement. Cela permet d'anticiper les phénomènes et de limiter les dégâts par la mise en place de mesures de prévention. De plus, la science se sert aussi des composantes des écosystèmes, c'est-à-dire des organismes vivants, végétaux ou animaux. C'est notamment le cas en biomimétisme avec un de ses exemples les plus connus : le velcro. [...]
[...] Pour conclure, la science a été bénéfique aux Hommes de bien des manières et continue encore aujourd'hui de nous surprendre. Cependant, nous ne pouvons pas nous arrêter à l'étude des avantages de la science, car elle est en effet à l'origine de nombreuses conséquences négatives. II. Les conséquences sociales et environnementales de la science avec l'opposition à la religion, la multiplication des violences et les impacts environnementaux Bien que la science ait permis à l'Homme d'améliorer sa vie quotidienne, elle a aussi engendré des conséquences sociales et environnementales synonymes de tensions et de conflits. [...]
[...] Pour se dégager de la pensée religieuse, un travail intellectuel long est nécessaire. Ce fait est particulièrement marquant au cours du siècle des Lumières, mais a en réalité commencé bien avant, avec par exemple le travail de Copernic et Galilée qui ont remis en cause le dogme selon lequel le soleil tournerait autour de la Terre, puis de Kepler qui va en énoncer les lois à partir d'observations astrologiques au début du XVIIe siècle. La science est donc toujours ici synonyme de progrès et d'émancipation de l'homme, bien qu'elle ne fasse pas l'unanimité et engendre de vives contestations. [...]
[...] On retrouve une problématique similaire autour du cas des OGM visant à améliorer la résistance des plantes cultivées, mais qui comportent des risques de contaminations croisées pouvant mettre en péril la biodiversité, voire, même si cela n'a pas encore été prouvé, la santé humaine. Pour finir, nous pouvons aussi aborder le cas de la vaccination qui ne fait pas l'unanimité. Les opposants mettent en avant comme arguments qu'il vaut mieux laisser le système immunitaire développer ses défenses, que les effets secondaires ne sont pas bien suivis et que les vaccins contiennent des produits chimiques. [...]
[...] Si les inventions font l'objet de débats, c'est aussi, car le savoir est évolutif. C. La vérité est toujours difficilement atteignable Comme Gustave Le Bon l'a si bien dit, « Les réalités scientifiques les plus solides contiennent toujours, cependant, une part notable d'illusions. Les progrès de la science consistent surtout à la réduire. » Cela signifie que le savoir issu d'un résultat scientifique n'est pas définitif. Il a une durée de validité qui correspond au moment où une nouvelle démonstration apportera une révision de ce savoir. [...]
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