Exprimer la même réalité, langues différentes, système de communication, signes, pensée, Leibniz, langue universelle, traduction d'un message, langue source, objectivité, Platon, perspective, Hegel
Le langage se présente d'abord comme un système de communication à l'aide de signes. Dans ces conditions, le mot lui-même recèle une ambiguïté : soit il renvoie à quelque chose qui existe et il se présente alors comme un moyen de communication, soit il renvoie à quelque chose qui n'existe pas et devient par-là un instrument de pouvoir et de domination. Le langage met également en jeu le rapport à la pensée, à savoir si les mots parviennent à exprimer toute notre pensée ou bien est-ce que la pensée ne peut être claire que si et seulement si elle utilise les mots ?
[...] C'est précisément pour dépasser cette imperfection que Leibniz tente d'élaborer le projet d'une langue universelle. Cette théorie consiste à substituer l'idée que l'on a dans l'esprit, à savoir un simple jugement par la définition. En effet, la définition par l'ordre de ces caractères permet d'établir une ressemblance entre le caractère lui-même et le déficit. Cela montre qu'il est nécessaire alors de conjuguer la signification des mots avec la rigueur des nombres et définir de façon à pouvoir analyser les idées jusque dans leurs éléments les plus simples et ensuite de les recomposer ensemble, mais sans aucune généralité. [...]
[...] Est-il possible dans des langues différentes d'exprimer la même réalité ? Introduction Le langage se présente d'abord comme un système de communication à l'aide de signes. Dans ces conditions, le mot lui-même recèle une ambiguïté : soit il renvoie à quelque chose qui existe et il se présente alors comme un moyen de communication, soit il renvoie à quelque chose qui n'existe pas et devient par-là, un instrument de pouvoir et de domination. Le langage met également en jeu le rapport à la pensée, à savoir si les mots parviennent à exprimer toute notre pensée ou bien la pensée ne peut être claire que si et seulement si elle utilise les mots ? [...]
[...] Or, ce qui est subjectif pour Hegel s'inscrit dans le domaine de l'immédiat, autrement dit dans l'expression dépourvue de réflexion. Cela signifie donc que pour penser il est nécessaire de faire usage des mots. Car ces derniers sont susceptibles de rendre claire sa propre pensée et de la rendre ainsi communicable aux autres. Les mots confèrent à la pensée l'objectivité qui lui manque permettant ainsi de pouvoir penser en termes distincts. La communication entre les langues Les cultures sont-elles traduisibles ? [...]
[...] Nous pouvons traduire ce mot en français par nostalgie , c'est perdre ce qui fait l'identité de l'âme portugaise. Dans ces conditions, la solution qui est proposée au traducteur est celle de l'empreinte, autrement dit la conservation du mot d'origine dans la langue cible, cela prouve par conséquent que la diversité des langues exprime des réalités culturelles différentes et parfois même hétérogènes : la diversité des langues et des cultures se conjugue ainsi avec l'intraduisible. L'idée d'un langage intraduisible Leibniz dans Nouveaux essais sur l'entendement humain tente de penser la possibilité d'une langue universelle (Livre III, chapitre VII) : La langue est le meilleur miroir de l'esprit humain. [...]
[...] Le mot désigne-t-il ce qu'est la chose ? Dans Cratyle, Platon tente de montrer l'ambivalence du mot en posant que le mot peut s'affirmer comme un instrument de domination au sens où il nous persuade de choses qui n'existent pas et il peut également avoir pour fonction de communiquer ce que la chose est, en se présentant simplement comme un signe de la chose. Dans le premier cas, le mot s'inscrit dans le domaine de l'illusion et devient par-là une idole. [...]
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