Culture, humanité, culture générale, origines animales, pudeur, obligation sociale, autocontrainte, socialisation, humanisation, état de nature, cruauté, instinct de conservation, morale, méditation, quantification de l'humanité
Lorsque l'on se demande si la culture nous rend plus humains, on sous-entend que la nature est insuffisante pour définir l'humanité. Par culture, on peut entendre la civilisation, la culture « générale » qui fait de nous des êtres cultivés, ou encore les caractéristiques qui nous différencient des animaux, l'ensemble des concepts religieux symboliques que l'on peut partager au sein de la société. Il faut interroger le rapport entre état de nature et état social. En quoi l'homme est-il un être de culture ? Est-il possible que la culture nuise à notre humanité ?
[...] Mais au sens moral, il est douteux que les cultures « avancées » puissent s'autoproclamer d'être plus « humaine » que les autres. Il peut être maladroit de vouloir séparer nature et culture dans l'évolution de notre humanisation. Chez l'homme, les acquis culturels tendent à devenir naturels. La problématique ici, c'est l'idée que notre humanité puisse être quantifiée. Pour conclure, c'est la diversité des cultures qui assure notre humanité et que le rapport de ces cultures à la nature et un facteur majeur de ce qui les rend « humaines » au sens moral du terme. [...]
[...] Est-il possible que la culture nuise à notre humanité ? Lorsque l'on se demande si la culture nous rend plus humains, on sous-entend que la nature est insuffisante pour définir l'humanité. Par culture, on peut entendre la civilisation, la culture « générale » qui fait de nous un être cultivé ou encore les caractéristiques qui nous différencient des animaux, l'ensemble des concepts religieux symboliques que l'on peut partager au sein de la société. Il faut interroger le rapport entre état de nature et état social. [...]
[...] Assurément, c'est la culture qui nous socialise et donc nous humanise. Culture et obligations La culture est créatrice d'obligations. Éduquer, c'est d'abord contraindre. Mais ces contraintes sont-elles toujours fondées sur la raison ? La cruauté ressurgit sous forme de ressentiment chez ceux qui prêchent les bonnes mœurs. Devrions-nous dire qu'il faut condamner toute morale et revenir à un état de nature où elle n'existait pas ? C'est que la nature est toujours bonne en conseillère : elle tempère en nous l'instinct de conservation après l'avoir éprouvé en éveillant notre sens de la pitié. [...]
[...] La nature est impuissante à nous humaniser, parce que la peur nous rend agressifs. Mais ce passage à l'état civil est justement celui par lequel l'homme se « cultive ». Le film de Truffaut souligne cette impuissance de la nature. Nous cachons aux autres tout ce qui peut évoquer nos origines animales : manger en fermant la bouche, se parfumer, des pratiques qui masquent ce que le corps conserve de naturel. La pudeur devient une obligation sociale. La culture pousse à l'autocontrainte. [...]
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