- Je vais définir la Justification de manière assez sommaire, à savoir comme une tentative de montrer de manière argumentée qu'une décision est préférable à une autre. En d'autres termes, on peut en parler comme l'établissement du bien-fondé de quelque chose par la persuasion ou la conviction.
- Je parlerai ici d'Objectivité comme d'un terme caractérisant la connaissance ou la représentation d'un objet. C'est la consistance de la réalité de l'objet d'une part et ce qui caractérise son indépendance à l'égard d'un quelconque sujet. Elle le pousse ainsi à s'éloigner de lui-même pour se rapprocher de l'objet (...)
[...] Ce n'est pas une chanteuse du XXe siècle ici mais un neurologue viennois né en 1757 et mort en 1828. [...]
[...] - La reconnaissance et l'acceptation de la différence d'autrui. - La reconnaissance de l'équivalence morale de l'autre (on a tous la même valeur humaine et la même compétence au dialogue). Ces trois présupposés mènent à la formulation d'une éthique de la discussion comportant huit règles : Refuser l'intimidation, refuser la manipulation, refuser le mensonge, faire preuve d'écoute et d'ouverture d'esprit, exprimer son opinion, interpeller les exclus, mettre en relief les divergences et prendre le temps de les analyser, puis aider le groupe à progresser. [...]
[...] - Une émergence philosophique avec le cartésianisme. A partir du moment où il n'y a plus rien d'extérieur à l'homme sur quoi il pourrait s'appuyer pour penser, il faut trouver un nouveau fondement pour une connaissance sûre, claire et distincte des choses et du monde. C'est chose faite avec Descartes qui, avec son cogito, tire de l'existence de la pensée actuelle et effective la réalité de l'âme en tant que substance individuelle (et donc d'un certain aspect de l'identité). La pensée appréhendée comme seule chose vraie et indubitable permet de refonder le monde en faisant du sujet son centre, mais également la base de toute connaissance. [...]
[...] o Pour commencer, on peut se demander comment tracer la limite entre le respect du Principe d'Autonomie et indifférence à l'Autre ? Autrement dit, comment faire la différence entre respect de l'autonomie d'Autrui de la non-assistance à personne en danger ? Cette limite-là peut se résoudre assez facilement. Un exemple médical connu est celui de l'autonomie et de la toxicomanie. Jusqu'où une personne souffrant d'addiction à la drogue est- elle autonome ? Jusqu'où peuvent aller le droit et la morale pour le forcer à partir à la recherche de son autonomie perdue ? [...]
[...] Par conséquent, il semble de nouveau impossible d'envisager une justification totalement objective dans la mesure où notre ascension de la raison vers le réel sera stoppée nette par le contexte paradigmatique. Exemple médical : Justifications téléologique et déontologique Nous pouvons exemplifier cela par deux méthodes de justifications, chacune pouvant être liée à un paradigme différent. Partons d'un exemple de base : un médecin effectue le diagnostic prénatal d'une maladie grave et incurable et effectue une interruption thérapeutique de grossesse. Si l'on raisonne d'une manière téléologique (c'est-à-dire juger la moralité d'un acte selon ses conséquences), on maximisera le bien tout en essayant de minimiser le mal. [...]
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