Bien que l'expérience soit fondamentale, il ne faut pas pour autant lui donner tous les pouvoirs dans la mesure où elle ne peut être objective dans sa critique d'elle-même puisqu'elle est mêlée à des sources théoriques.
Le texte progresse, tout d'abord, par l'énoncé du problème (ligne 1 à 4) pour, ensuite, avancer les arguments classiques en faveur de l'expérience (ligne 5 à 9) pour, enfin, remettre en question ces arguments (ligne 10 à 16).
Ligne 1 à 4 (Apprendre grâce à nos erreurs [...] et de l'intuition ?):
Popper déclare, tout d'abord, que nos facultés théoriques sont fondamentales dans la connaissance mais qu'elles ne sont pas suffisantes. (...)
[...] Ligne 1 à 4 (Apprendre grâce à nos erreurs [ ] et de l'intuition Popper déclare, tout d'abord, que nos facultés théoriques sont fondamentales dans la connaissance mais qu'elles ne sont pas suffisantes. Dès lors, l'expérience s'avère jouer un rôle plus important. Or, la connaissance semble reposer sur la raison puisque celle-ci est objective et capable de saisir les lois qui régissent le réel. Ainsi, la raison semble tout aussi nécessaire dans le domaine des faits comme dans le domaine des idées. [...]
[...] Popper est contre cette idée et réfute les arguments de ces philosophes. Ligne 10 à 16 (Cette description [ ] moyen de critique) : Dès lors, Popper montre que l'expérience pure n'existe pas car, toujours selon lui, il n'y a pas d'expérience sans théorie. En effet, l'homme ne peut réussir à saisir le réel objectivement en faisant abstraction de toute opinion qui pourrait la rendre subjective. Qui plus est, Popper associe l'expérience comme une théorie car il la qualifie d'hypothèses de croyances L'homme se borne en croyant découvrir un fait dépourvu de toute théorie dans la mesure où il remet en question les théories existantes. [...]
[...] Néanmoins, la raison ne peut rien sans l'expérience puisque c'est cette dernière qui apporte les preuves dont a besoin la connaissance pour accéder à la vérité. Dès lors, l'expérience semble nécessaire à l'approche de la connaissance d'autant plus qu'elle est directement ancrée dans le réel. L'expérience semble donc avoir plus d'autorité que la raison mais que serait une expérience sans fondement théorique ? Ligne 5 à 9 (Dans le domaine [ ] notre expérience) : Le domaine de la connaissance semble être le même que celui de l'expérience puisqu'ils concernent tous deux les faits lesquels sont présents dans le monde réel. [...]
[...] Commentaire de texte : POPPER, La société ouverte et ses ennemis TEXTE ETUDIE : Apprendre grâce à nos erreurs et à nos facultés critiques est d'une importance fondamentale dans le domaine des faits comme dans celui des normes. Mais suffit-il de faire appel à la critique? Ne faut-il pas aussi recourir à l'autorité de l'expérience et de l'intuition ? Dans le domaine des faits, nous ne nous bornons pas à critiquer nos théories, nous les soumettons à l'expérience et à l'observation. [...]
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