La première thèse ou première vue consiste à nous montrer l'homme comme le résultat d'influences du milieu où il vit. L'homme possède un corps qui est soumis à la causalité des événements du monde, causalité qui explique qu'il n'a pas le choix de ce qui lui arrive. L'homme serait alors prisonnier du monde dans le sens où il ne peut pas agir sur lui. L'homme n'est qu'une partie du monde "une chose [parmi] les choses", un objet (...)
[...] Cette thèse pose l'homme comme un individu déterminé, c'est-à-dire que rien dans sa nature ne dépendrait de lui même, tout serait le résultat d'influences du milieu. L'homme serait donc une "chose" produite par les influences. La seconde thèse pose l'homme comme un individu libre. L'homme défini ici en tant qu'esprit aurait la compétence de comprendre les causes qui pèsent sur son corps. En s'en détachant, en les mettant à distance, l'homme, par le travail de la raison peut contrer les influences qui agissent sur lui. [...]
[...] Le philosophe exprime que si l'on faisait abstraction de tout le reste que l'esprit, on renoncerait à penser à ce qui accompagne nécessairement une existence, ce qui lui est nécessairement relié, c'est-à-dire "la condition humaine" (l.10). La conscience permet-elle à l'homme de dépasser la vie immédiate? Permet- elle à l'homme de se développer? Par définition, la conscience est le pouvoir de se représenter soi-même, de dépasser le donné, la vie immédiate. La conscience forme un savoir par lequel nous identifions la réalité, le monde qui nous entoure. [...]
[...] Ne permettrait-elle pas à l'homme d'acquérir une connaissance des choses qui l'entoure? Effectivement on a pu constater que la conscience permettait à l'homme de se représenter lui-même et de dépasser la vie immédiate. Il a également la capacité d'être conscient de ses actes et de comprendre les choses qui l'entoure. Finalement l'intérêt de cette thèse de Merleau Ponty est de nous faire comprendre que l'homme n'est ni un objet (un élément de la nature) ni un esprit qui se trouve hors du monde. [...]
[...] Mais la conscience ne forme-t-elle pas un savoir qui permettrait à l'homme de se représenter ? N'est-il pas capable d'identifier le monde qui l'entoure ? La conscience ne permet-elle pas à l'homme de se définir lui- même ? Maurice Merleau Ponty met sa thèse en place selon deux étapes : L 1 à "il y a [ . ] monde" Dans cette première partie, l'auteur n'expose pas son opinion, il oppose deux thèses antagonistes. Ces deux thèses ont pour fonction de définir la position de l'homme dans le monde. [...]
[...] Merleau-Ponty, La querelle de l'existentialisme : l'homme dans son environnement Commentaire d'un extrait de La querelle de l'existentialisme, de Merleau- Ponty, posant la question : l'homme est-il un objet ou au contraire est-il à l'origine du monde ? Texte étudié Il y a ( . ) deux vues classiques. L'une consiste à traiter l'homme comme le résultat des influences physiques, physiologiques et sociologiques qui le détermineraient du dehors et feraient de lui une chose entre les choses. L'autre consiste à reconnaître dans l'homme, en tant qu'il est esprit et construit la représentation des causes mêmes qui sont censées agir sur lui, une liberté acosmique D'un côté l'homme est une partie du monde, de l'autre il est conscience constituante du monde. [...]
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