Francis Ponge, "Le parti pris des choses", "L'Huître" : commentaire - publié le 15/05/2009

Résumé du document

Francis Ponge est un poète français du début du 20ème siècle. Il est l'auteur d'un recueil appelé Le parti pris des choses dans lequel il nous exprime par des mots l'existence de choses les plus communes telles que la pluie, les fougères, le papillon, la mousse, le galet et aussi l'huître.

Dans ce poème en prose "L'huître", il exprime ce qu'est l'huître de façon assez paradoxale : c'est une sorte de portrait. Il est vrai que l'huître est associée à plusieurs expressions. Elle peut être vue autrement que comme un simple crustacé. Quelle est la vision de Ponge concernant cette huître ? (...)

Extraits

[...] Ponge dans cette partie nous décrit donc huître tel un crustacé. Mais Ponge ne s'arrête pas à cette simple vision de l'huître Il nous décrit l'huître tel un paysage. Nous allons entrer dans ce monde qu'est l'huître L'auteur tout d'abord commence par nous présenter l'huître comme un monde clos : un monde opiniâtrement clos Huître est donc un monde fermé, que l'on ne peut découvrir. Ponge établit ici une sorte de régression. Mais ouverte elle devient un paysage, une sorte de paysage marin. [...]

[...] C'est une manière de ce monde plus réaliste car Ponge à la base fait le portrait réaliste d'une chose commune. Le but de l'explorateur est de découvrir, un monde nouveau, des choses que personne n'avait vues : on trouve à boire et à manger Ponge revêt donc ou plutôt fait revêtir à ses doigts un costume d'aventurier qui en s'y cassant les ongles arrivent à leur but. Ponge nous fait donc observer l'huître qui passe du simple galet au monde et nous fait par la même occasion passer de simple dégustateur à véritable aventurier. [...]

[...] A l'intérieur l'on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d'en dessus s'affaissent sur les cieux d'en dessous, pour ne plus former qu'une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l'odeur et à la vue, frangé d'une dentelle noirâtre sur les bords. Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d'où l'on trouve aussitôt à s'orner. Francis Ponge Problématique : en quoi Ponge à travers ce qui peut paraître a priori apoétique, c'est-à-dire la description apparemment scientifique d'un objet banal voire repoussant, parvient-il à présenter un lieu de transformation du langage ? Francis Ponge est un poète français du début du 20ème siècle. [...]

[...] Il est vrai que l'huître est associée à plusieurs expressions. Elle peut être vue autrement que comme un simple crustacé. Quelle est la vision de Ponge concernant cette huître ? Tout d'abord, nous verrons le travail de Ponge pour nous faire le portrait de ce crustacé qu'est l'huître. Ensuite nous étudierons le monde de cette huître. Puis nous conclurons avec Ponge dégustateur tel un aventurier. A la première lecture de ce texte, on peut observer l'huître comme un crustacé à la fois repoussant mais cependant joli à regarder. [...]

[...] C'est une sorte de continuité comme si le ciel s'écrasait sur la mer. L horizon est visible mais on n'aperçoit qu'une ligne très fine. Voila donc le monde de l'huître selon Ponge. Pour entrer dans ce monde qu'est l'huître nous sommes devenus des sortes d'explorateurs. Ponge fait donc du dégustateur une sorte d'aventurier. Dans cette dernière partie, Ponge revêt son costume d'aventurier. Ponge commence tout d'abord par évoquer la qualité la plus importante de l'aventurier quand il dit curieux C'est le terme qui qualifie le mieux un aventurier car c'est sa curiosité qui lui donne l'envie de découvrir même quand il faut s'y couper ou s'y casser les ongles L'aventurier aime découvrir ce qu'il ne connaît pas et les choses qui lui sont fermées tel que le monde de l'huître S'y coupent, s'y cassent les ongles Ponge souligne une autre qualité de l'aventurier : la persévérance. [...]