L'intitulé se présente sous la forme d'une expression populaire : "que fait la police ?". Celle-ci dénonce explicitement un manque : la police n'est jamais là où elle devrait être, et toujours là quand il ne faut pas. Cette réaction commune et première qu'affiche l'expression traduit plus profondément l'ambivalence du citoyen devant la police et par extension devant l'État. Celui-ci porte en lui à la fois une attente énorme et une appréhension (...)
[...] Cette réaction commune et première qu'affiche l'expression traduit plus profondément l'ambivalence du citoyen devant la police et par extension devant l'État. Celui-ci porte en lui à la fois une attente énorme et une appréhension. II- Légitimité et objectifs de la police : Dans un second sens, l'intitulé questionne sur la fonction du système de police. Pourquoi l'État a besoin de cette police? Dans une situation rationnelle, la police doit appliquer la justice s'il y a des conflits, les hommes n'étant pas tous bons. En effet, on assiste autrement à des escalades de la violence. [...]
[...] En tant qu'instrument elle peut être utilisée pour des intérêts autres que le général. Aussi la Stasi en ex-RDA utilisait la torture et surveillant l'intimité des citoyens. Hans Jonas dans son Principe de responsabilité à développé la notion d'heuristique de la peur qui pourrait pour faire agir rationnellement. Au nom de la sécurité on pourrait alors perdre une part de liberté. La surveillance ne-va-t-elle pas à l'encontre de notre liberté ? Débat pour le fichage des informations personnelles. Dès lors où placer le curseur entre sécurité et liberté ? [...]
[...] Le moteur de l'action humain est alors la crainte. Pourtant, l'auteur critique plus tard cette citation. L'animal ne dépèce pas par plaisir de faire le mal contrairement à l'homme, il n'est jamais méchant volontairement, différence de nature fondamentale. Malebranche, dans La Recherche de la vérité montre la force de l'imagination chez l'homme : les superstitions sont encore nombreuses et puissantes, avec les histoires de loup-garou, ou de lycanthropie, (homme à tête de loup, supposés habités par le diable, qui s'en prendraient âmes pécheresses, et aux bébés pas encore baptisés). [...]
[...] Pourtant dans le Roman de Renart, Ysengrin se fait duper par Goupil et laisse sa queue coincée dans un étang gelé. Aussi le loup représente le mal spécifiquement physique et par conséquent dépassable. En quoi le loup s'inscrit-il dans la représentation d'un mal qui, à l'image de l'homme, n'est pas absolu ? Le loup, figure du mal humain : Représentation du mal : Le loup représente l'agressivité, comme La Fontaine l'expose dans Le loup et l'agneau, la force physique l'emporte sur le plus faible, malgré son argumentaire. [...]
[...] A l'image de l'homme : Cicéron dans le Traité des devoirs instaure la comparaison entre l'homme et le loup, l'accusant de fonder les injustices. En effet, le loup reflète la puissance destructrice des passions qui sont ancrés dans l'homme, que la raison doit combattre selon la conception philosophique classique. L'analyse freudienne assimilera le symbole du loup au ça Jung, quant à lui, y verra une image archétypale : l'ombre et le mal Dans les deux cas, il s'agit d'une part de l'homme refoulée, celle qui, liée au corps, justement, s'oppose à la raison, ou plutôt au culte de la rationalité, tel que pratiqué dans nos sociétés occidentales. [...]
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