« Autant le mot est léger pour celui qui le jette, autant il est lourd pour celui qui le reçoit. » Affirme un proverbe espagnol. Si l'on part de cela, les mots auraient un poids, tous ne se vaudraient pas et il faudrait veiller à leur emploi. Néanmoins, nous pouvons aussi penser que l'impact que les mots ont sur les personnes est relatif et dépend de plusieurs facteurs.
[...] Ce sont les sophistes qui ont rendu populaire cet art du discours. Néanmoins, Platon critiquait durement les sophistes, car il avait l'idée de la perversion volontaire du raisonnement démonstratif à des fins le plus souvent immorales. Ainsi, il les dénonçait ouvertement, car par leur art de la rhétorique, ils lui apparaissaient comme des manipulateurs. Platon ne voit qu'une doctrine rejetant toute morale, un discours flattant l'auditoire et agissant sur l'âme par la séduction. Cette condamnation virulente est loin d'être entièrement justifiée, car les sophistes ont été de grands éducateurs de la cité démocratique. [...]
[...] Relevons déjà le fait que nous ne parlons pas du mot, en tant qu'unité singulière, mais bien des mots c'est-à-dire de cet ensemble qu'est le langage, et par extrapolation, toute autre forme de communication. Par conséquent, nous pouvons affirmer qu'il n'y a pas de langage sans pensées. Penser et parler se définit l'un par l'autre. Descartes en 1637, dans le Discours de la méthode, et dans une lettre de 1646 au Marquis de Newcastle nous dit que le langage permet d'affirmer la spécificité de l'homme, en tant que RES COGITANS, défini par la pensée. Pour Descartes le langage est le discriminant fondamental de l'homme et de l'animal. [...]
[...] Le poids des mots Autant le mot est léger pour celui qui le jette, autant il est lourd pour celui qui le reçoit. Affirme un proverbe espagnol. Si l'on part de cela, les mots auraient un poids, tous ne se vaudraient pas et il faudrait veiller à leur emploi. Néanmoins, nous pouvons aussi penser que l'impact que les mots ont sur les personnes est relatif et dépend de plusieurs facteurs. Par conséquent, nous pouvons légitimement nous demander ce que l'on entend par poids des mots et les mots ont-ils seulement un poids ? [...]
[...] Les images dans certaines situations sont plus violentes et ont plus de poids et d'impact que les mots. De plus, parfois les mots se montrent inefficaces, car après tout ce ne sont que des mots, des paroles et même si une personne jure ou s'engage solennellement, rien ne nous garantit que cette personne respectera le contrat et tiendra sa parole. Les mots ne sont que des mots et ils ne peuvent pas remplacer les actes, il n'y a rien de concret lors d'un discours, même si nous nous laissons charmer par l'orateur, nous nous rendons vite à l'évidence, entre ce qui est dit et ce qui sera fait il y a une grande marge . [...]
[...] C'est notamment les cibles des régimes totalitaires, sous le régime de Mussolini, on note un fort embrigadement de la jeunesse, il utilise tous les moyens qui sont mis à sa disposition, radio, presse ou cinéma pour sa propagande, de grands rassemblements sont organisés pour maintenir intacte la ferveur populaire. Les jeunes italiens reçoivent le message de Mussolini dès l'école maternelle où l'éducation doit contribuer à développer la force physique et le civisme dans des organisations paramilitaires. De 4 à 8 ans les garçons forment les "Fils de la louve". De 8 à 14 ans les "Balillas". [...]
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