État, absence d'État, symbole, théorie, inconscience collective, pouvoir, liberté, gouvernants, gouvernés, Jean Bodin, Nicolas Machiavel, Rousseau, Tocqueville, Marx, cité, revendication, crainte, valeur de l'État, ordre, sécurité, domination, nature de l'homme, société, contrôle social, démocratie, État providence, libéralisme, rôle de l'État, Déclaration d'indépendance américaine, majorité, abus, État de droit, fonctions régaliennes, sphère privée, dispositifs institutionnels
L'État n'existe pas. Ce qu'on voit (le drapeau, l'hymne national...) ce sont des symboles de l'État. L'État est donc un système créé par l'homme. Ce dernier l'a créé pour assurer la pérennité de la société dans laquelle il vit, à laquelle il a adhéré.
En dehors de la théorie, l'État existe vraiment dans l'inconscience collective. Jean Gicquel a en effet dit : "L'État est cet espace où s'affrontent et coexistent le pouvoir et la liberté ; en clair, les gouvernants et les gouvernés".
[...] Cet État supprimerait toute indépendance humaine. Les citoyens deviendraient des individus assistés, sans liberté. Dans une logique de libéralisme, la plus grande liberté doit être octroyée à l'individu, et cela en limitant l'intervention de l'État. Pour John Stuart Mill, « quand il -le public- interviendra -dans le domaine personnel-, il interviendra mal et mal à propos ». Ainsi, l'opinion publique ne devrait pas pouvoir s'imposer dans la sphère privée, au détriment des libertés des individus. On retrouve souvent le paternaliste de certains États. [...]
[...] Or est-ce que l'État a-t-il pour rôle de faire le bonheur de chacun de ces citoyens ? Dans une logique libérale, il conviendrait de répondre par la négative. L'État ne peut dicter à ses citoyens, la manière dont ils doivent être heureux. Il s'agirait dès lors d'une ingérence dans la sphère personnelle. Cependant, le rôle primordial de l'État serait de créer les conditions de possibilité du bonheur et cela en assurant la paix et la sécurité et donc ses fonctions régaliennes. [...]
[...] Elle a succédé dans le temps à d'autres notions qui exposent la relation entre gouvernants et gouvernés (Républiques, cité . L'État est la forme la plus représentative des institutions et de l'organisation des sociétés humaines. C'est même la revendication de certaines nations comme les Kurdes, les Écossais. Donc, cette notion est abstraite, mais est une revendication réelle des peuples. Cependant, une crainte peut être ressentie vis-à-vis de la notion d'État. Par définition, la crainte est un sentiment d'appréhension, de peur de recul vis-à-vis de quelque chose. Dès lors, qu'est-ce qui est plus à craindre, l'État ou l'absence d'État ? [...]
[...] Qu'est-ce qui est le plus à craindre : l'État ou l'absence d'État ? L'État n'existe pas. Ce qu'on voit (le drapeau, l'hymne national . ) ce sont des symboles de l'État. L'État est donc un système créé par l'homme. Ce dernier l'a créé pour assurer la pérennité de la société dans laquelle il vit, à laquelle il a adhéré. En dehors de la théorie, l'État existe vraiment dans l'inconscience collective. Jean Gicquel a en effet dit : "L'État est cet espace où s'affrontent et coexistent le pouvoir et la liberté ; en clair, les gouvernants et les gouvernés". [...]
[...] L'homme est donc voué à l'existence politique. Comme l'affirme Aristote dans Les politiques, « l'homme est un animal politique ». Selon le mythe de Protagoras, l'homme a été oublié lors de la création des animaux. Ce qui explique que cet homme est démuni par rapport aux animaux, il est né sans fourrure, sans instinct. Né démuni, ce n'est que grâce aux logos, et la raison (éléments qui le distinguent des animaux) que l'homme doit trouver des moyens de survie. Il a la capacité de distinguer le juge et l'injuste, le bien du mal. [...]
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