Si par pluralité des cultures, on entend multiplicité des cultures, c'est-à-dire ce que l'homme apporte de plus par rapport à la nature, alors cette pluralité semble être un obstacle à une unité du genre humain, puisque chacun pense comme il veut et ne peut pas être tout le temps d'accord avec l'autre ; une unité proprement dite parait donc impossible. Cependant, cela fait penser que les hommes sont vraiment différents et ne peuvent pas se rapprocher s'ils n'ont pas la même culture, la même idéologie.
Ceci fait donc problème, et celui qui se pose ici est donc de savoir si les différences de culture qui existent éloignent les hommes ou bien peuvent au contraire les rapprocher (...)
[...] Pour reprendre, dans le même ordre d'idée, l'exemple de tout à l'heure, deux politiciens n'ayant pas du tout les mêmes pensées ne peuvent pas s'entendre, il n'y a pas unicité du genre humain dans ce cas là ! Donc la pluralité est effectivement un obstacle à l'unité. Toutefois, il est possible de nuancer cette thèse relativement extrémiste. En effet, si on prend un peu de recul vis-à-vis de cette culture si dévastatrice et que l'on regarde au départ, à l'origine, on constate que nous sommes pareils. [...]
[...] La pluralité des cultures est-elle un obstacle à l'unité du genre humain ? Si par pluralité des cultures, on entend multiplicité des cultures, c'est-à-dire ce que l'homme apporte de plus par rapport à la nature, alors cette pluralité semble être un obstacle à une unité du genre humain, puisque chacun pense comme il veut et ne peut pas être tout le temps d'accord avec l'autre ; une unité proprement dite parait donc impossible. Cependant, cela fait penser que les hommes sont vraiment différents et ne peuvent pas se rapprocher s'ils n'ont pas la même culture, la même idéologie. [...]
[...] Donc la pluralité semble être, en fin de compte, une ouverture à une entente globale, c'est-à-dire à une unité. Ce que nous retiendrons de ceci est qu'une unité est possible si on prend en considération les différentes cultures qui se présentent à nous. En effet, une ouverture d'esprit des hommes peut rendre tout possible, y compris une tolérance envers les autres, ceci menant à une entente et donc à une unité possible entre les hommes. Mais de cette unité, on peut être amené à se poser une autre question : cette unité des hommes peut mener vers une uniformisation des cultures, et cela est-il une bonne chose ? [...]
[...] En effet, si cette culture devient unique, ne faut-il pas craindre une disparition de tout patrimoine ? Ce serait du coup en quelque sorte une perte de liberté, comme j'ai pu le signaler auparavant. Cela ferait disparaître totalement toute notion et toute possibilité de choisir, chacun ne serait plus libre de décider pour soi. Et finalement, ce manque de liberté est antithétique avec une unité, puisque nous avons vu précédemment que l'unité était possible, justement grâce à un sentiment de liberté. [...]
[...] Nous avons tous plus ou moins la même morphologie, nous avons tous également un même but, celui de se perpétuer, etc D'ailleurs, il s'agit bien de la culture qui transforme les hommes ; nous sommes tous pareils à l'origine. Dans La Controverse de Valladolid de Jean-Claude Carrière, qui traite de 1 l'ethnocentrisme, Las Casas, humaniste, convainc son camarade Sépulvéda, que la société indienne n'est pas inférieure à la leur, que ce n'est pas parce qu'ils ont un environnement précaire qu'ils sont des sauvages ! [...]
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