Platon évoque à travers cet ouvrage une cité idéale, organisée et structurée. Cette oeuvre constitue le premier travail de la philosophie politique.
[...] La cité dispose d'un caractère totalitaire. Le pouvoir est confié à une élite qui doit faire une société immuable. Or la philosophie se doit de s'interroger. Là y réside une ambiguïté, puisque l'élite formée ne s'interroge pas mais reproduit le même schéma de cité idéale La philosophie disparait dans une cité dirigée par des philosophes. La sagesse ne doit plus être privée, personnelle. Pour conclure nous pouvons affirmer que l'erreur de Platon ici est qu'au lieu d'asservir la raison d'état à la philosophie, celui-ci fait l'inverse. [...]
[...] La philosophie de l'éducation accorde une place peu importante à la perception. On ne pense alors pas ce qu'on voit, mais à des concepts, des objets théoriques. Rien n'est alors mieux que les maths et plus précisément l'arithmétique. Les concepts sont construits sur un impératif logique : se détacher de l'expérience instable et parfois contradictoire du sensible. Pour former l'élite, il faut l'habituer au travail intellectuel. L'Académisme sous tend la pédagogie de la connaissance théorique et conceptuelle. Il y a alors une exigence de ne rien accepter qui ne soit démontrer. [...]
[...] La formation des sages est faite pour l'intérêt de la cité. Le savoir est articulé à un projet politique. Si la cité investit pour la formation des élites, ces derniers se doivent d'assurer la fonction auquel il a été formé, à la tête de la cité. L'idéal est de faire réinvestir la cité par les philosophes. La finalité n'est pas de libérer tous les hommes, mais des personnes qui seraient capables d'être en haut, mais qui pourraient également redescendre en bas dans l'optique d'éduquer. [...]
[...] Une grande figure de la réflexion philosophique de l'éducation : La République, Platon. La République, quelques repères. Platon y évoque à travers cet ouvrage une cité idéale, organisée et structurée. Cette œuvre constitue le premier travail de la philosophie politique. Ainsi, Platon y expose les questions suivantes : - Qu'est-ce qui rend l'Homme juste ? - Qu'Est-ce que le juste ? À l'échelle de l'Homme ? À celle de la cité ? D'un point de vue moral, Platon affirme qu'il n'est aucun homme respectable dans la mesure où celui-ci est injuste. [...]
[...] Pour Platon, la philosophie doit se trouver à la tête de l'Etat. Eux seuls sont les garants et peuvent préserver la justice. III- La notion d'éducation chez Platon. Le fait de réfléchir à comment organiser politiquement la cité est nécessairement lié à la question de l'éducation. Elle se situe à l'articulation des théories de la politique et de la connaissance. Elle est fondée sur la raison. Tout ce qui est pédagogie rationaliste regroupe la pensée Platonicienne. Instituer une cité, c'est également instituer une éducation pour la cité. [...]
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