Ce long dialogue est un drame (forme englobant comédie et tragédie) qui porte sur la Politea : gouvernement ou constitution de la Polis (cité).
Des jeunes gens (dont Lysias, futur rhéteur) retiennent Socrate et le font converser avec Cephale, riche et vieux négociant étranger, et père de deux d'entre eux, Polemarque et Adimante.
Cette ouverture témoigne avec précision du contexte culturel et social de cette réflexion, et souligne l'actualité : que devient la Cité d'Athènes ?
Charge de Platon contre Thrasymaque, sophiste pourtant connu par des témoignages favorables(...)
[...] CONCLUSION Ouverte par l'évocation de fêtes religieuses et civiques, la République se clôt par un mythe sur la vie future. Elle explique comment éduquer à la vertu et donner le goût de la justice. La construction de la Cité idéale vise moins à établir le plan d'une constitution qu'à faire contempler la splendeur de la justice Il s'agit de faire apparaître l'art de la politique dans sa cohérence interne, ce qui est la plus radicale condamnation de la politique existante. [...]
[...] La classe des gardiens la composera. Le bonheur de la Cité suppose aussi son équilibre économique, dans un territoire lui permettant de garder son unité ; il y faut des institutions stables, notamment en matière d'éducation La justice dans la Cité et dans l'individu La Cité ainsi fondée contient les 4 vertus cardinales : la sagesse, le courage, la tempérance et la Justice. Cette dernière se manifeste alors comme le principe de la spécialisation des fonctions : que chacun accomplisse la tâche qui lui est assignée, qu'il soit recruté en fonction de ses aptitudes naturelles et la Cité sera juste. [...]
[...] A l'inverse, la plus parfaite justice se manifeste quand le juste n'en tire ni profit, ni honneur. La force de la justice La justice est plus forte que l'injustice, puisque celle-ci est ignorance ; le juste l'emporte sur l'injuste en matière de justice. La justice est la vertu propre de l'âme ; celle-ci lui permet d'assurer sa fonction propre : surveiller, commander, délibérer. LA CITE JUSTE Peut-on aimer la justice ? Interrogation de GLAUCON La justice est-elle un bien qu'on peut aimer pour elle-même, ou bien est- elle nécessaire mais pénible ? [...]
[...] Il est lumière de l'âme, condition de possibilité des Idées et source de leur Essence. La ligne Représentons les mondes intelligibles et sensibles par 2 segments de droite. Le monde visible est le domaine de l'opinion, le monde intelligible celui de la science. La dialectique s'élève de degré en degré jusqu'à l'Idée du Bien ; elle remonte à la source de l'Etre. La caverne Enchaînés au fond d'une caverne, les hommes n'ont accès qu'au reflet des objets. Lorsqu'ils avancent vers le soleil, ils sont d'abord éblouis, puis prennent conscience de l'obscurité qui était leur. [...]
[...] Les philosophes rois Reste à savoir si cette constitution parfaite est réalisable. Le philosophe aime la science sous la forme universelle : entre la science et l'ignorance, existe une puissance intermédiaire, l'opinion, qui est changeante. Le philosophe est celui qui ne s'en tient pas aux phénomènes sensibles, mais fixe la connaissance dans ce qui est immuable et éternel ; il voit la justice dans le monde des idées et peut comme un peintre la reproduire. Il faut donc que les philosophes deviennent rois, à moins que les rois ne deviennent philosophes. [...]
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