Pour comprendre ce texte, il fallait être attentif au paragraphe 19 où Socrate émet une objection populaire : a-t-il eu raison de se livrer à des actes qui étaient visiblement risqués ? N'était-il pas plus sage de craindre la mort et de s'abstenir. Socrate a répondu au contraire que la mort ne doit jamais être prise en considération quand il faut choisir entre le bien et le mal : dans notre texte il va essayer de montrer que craindre la mort n'est jamais sage (...)
[...] Alors Socrate interprète ce paradoxe par une question rhétorique : Les hommes ont tendance à dire plus que ce qu'ils savent, ils ne savent pas reconnaitre les limites de leur savoir et on peut penser que c'est à cause de leur imagination (par exemple sur les mythes religieux, sur les enfers) Partie trois Socrate s'affirme comme distingué mais dans un style modeste car son savoir est à peine supérieur à celui des autres. Conscience de ses limites : lorsque Socrate ne sait pas il assume son ignorance. [...]
[...] Partie cinq Socrate établit une balance des mots : d'un côté il n'y pas à redouter la mort de l'autre, il y a à redouter de connaître l'injustice. En l'occurrence en refusant de poursuivre son enquête philosophique donc il conclut qu'il ne renoncera pas à la philosophie sous prétexte que cela a mis en danger sa vie. Commentaire L'idée qu'ignorer la mort empêche de la craindre paraît logique et pourtant tout le monde craint la mort à partir du moment où on y pense vraiment, où cet événement est souvent associée à la souffrance. [...]
[...] Partie Quatre La partie quatre fait contraste avec la trois. Puisqu'il est question de savoir Socrate n'est donc pas totalement ignorant puisqu'il connaît le sentiment de justice et de l'injustice. Ce sentiment est bel et bien expérimental et vérifiable dans la vie humaine. Socrate donne un exemple : désobéir à meilleur que soit, dieu ou hommes. Ce qui montre la nécessité d'une hiérarchie dans la lignée humaine. Hiérarchie politique en société, et religieuse en religion. D'où la partie numéro cinq ou Socrate assume son avenir et son ignorance. [...]
[...] Y a-t-il des choses qui valent que l'on risque sa vie ? La thèse de Socrate c'est que la mort n'est pas le pire des maux et que l'on ne doit pas la craindre. Explication : affirmation catégorique, refus de l'ignorance de la mort pour tout le monde. Elle n'est pas justifiée mais est évidente. La suite formule une superposition étonnante et si la mort était la meilleure des choses. Cette superposition est d'abord purement logique car ne sachant rien sur la mort, on ne peut rien prouver contre cette hypothèse. [...]
[...] Mieux vaut s'appuyer sur le certain qui nous donne des raisons de vivre pour lequel il vaut la peine de mourir et éventuellement. Le monde n'est pas désirable mais on ne peut pas fonder sa vie sur elle. Mais on peut à nouveau s'interroger sur des raisons de vivre qui conduisent directement à la mort. Il y a des principes suffisamment valables pour affronter la mort en leur nom et pour que l'on se sacrifie. La vie n'est pas la valeur la plus précise que l'on doit défendre. [...]
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