Questions de philosophie sur l' Apologie de Socrate de Platon. Ce document propose une réponse à quatre questions portant sur l'ouvrage. La réflexion est construite sur des passages de l'oeuvre.
[...] Socrate parvient en fait à prouver par A+B qu'il a raison, on peut donc dire que son argumentation est bien basée sur la logique, elle use de la précision mathématique en utilisant les résultats précédents (réponses de son interlocuteur) pour baser sa nouvelle démonstration. Cette argumentation utilise le contradicteur pour parvenir à ses fins, la logique devient donc une arme contre lui. Question 2 : Pourquoi dire de Socrate qu'il est un citoyen paradoxal ? On peut dire de Socrate qu'il est un citoyen paradoxal car c'est évidemment un citoyen mais qu'il applique cette citoyenneté différemment des autres. Comme un citoyen, il obéit aux lois mais il pense de manière différente. [...]
[...] Questions de philosophie sur l'apologie de Socrate, Platon : Question 1 : expliquez et commentez l'usage que Socrate fait de la logique contre Mélétos. Dans l'apologie de Socrate, Socrate use de la logique pour, en quelque sorte, enfermer son accusateur dans ses propos. Il s'appuie sur les dires et les différentes affirmations de Mélétos pour montrer, au fil de son argumentation, qu'elles sont fausses. Pour cela, il part des accusations de Mélétos et des autres en admettant qu'elles sont vraies pour arriver finalement à ses propres idées par l'usage d'une logique efficace. [...]
[...] Le problème que pose Socrate est celui de la justice et de la vertu. Pour lui, craindre la mort c'est penser savoir ce que l'on ne sait pas. Si on ne la craint pas, on avoue son ignorance, comme lui, ce qui est une grande preuve de sagesse. Il y implique la connaissance du bien et du mal. Les gens semblent la considérer comme un mal et comme un malheur, lui, pense qu'elle est profitable. C'est en cela qu'il se distingue des autres car il n'a pas peur. [...]
[...] Il est également un citoyen paradoxal car, quoique intégré dans la cité athénienne de son époque, il ne vit pas de la même manière et n'a pas les mêmes centres d'intérêt que les autres (les affaires par exemples). Il dit : si j'avais entrepris de me mêler des affaires de la cité, il y a longtemps que je serais mort et que je ne serais plus d'aucune utilité ni pour vous ni pour moi-même (31E). Question 3 : À quelle peine Socrate finit-il par se condamner ? Socrate, dès le début de son discours dit qu'il mérite en fait une récompense pour ce qu'il a fait. [...]
[...] Il dit qu'il serait en mesure de payer une mine d'argent alors qu'il en propose trente. Il propose cette peine tout en sachant bien que ce n'est pas à cela qu'il sera condamné, cela ne semble pas suffisant pour combler les accusations des autres. D'ailleurs, il n'y a pas de prise de parole à ce moment là, sa sentence ne tiendra sûrement pas compte de la peine dont Socrate se condamne lui-même. Question 4 : Expliquez les hypothèses de Socrate sur la mort. [...]
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