Article de Philosophie consacré aux connaissances et aux limites du savoir humain. Notre vision, en tant qu'être conscients, de ce monde traduit-elle fidèlement la réalité des phénomènes où n'est qu'une simple représentation approximative de celle-ci ?
[...] Il est condamné à voir régner le hasard partout. Le monde qui l'entoure paraît souvent imprévisible, plein de désordre et de hasard. Un hasard qui règne en absolu dans le monde quantique où les notions de trajectoire et de position deviennent problématiques et où les particules (si on peut vraiment parler de particules), baignent dans un univers flou tel que seules les notions de probabilité de présence, probabilité de passage, probabilité de désintégration paraissent avoir un sens : la désintégration de tel ou tel noyau radioactif parmi tant d'autres est impossible à prédire. [...]
[...] Son argument fut : Si je suis à l'extrémité du ciel, puis-je allonger ma main ? Il serait absurde de penser que je ne le peux pas; et si je le peux, ce qui se trouve au-delà est de l'espace Nous pouvons donc toujours aller au-delà de cette limite. Et s'il y a toujours un nouvel espace vers lequel on peut tendre la main, cela implique une extension sans limites. D'où la conclusion : ce qui est au-delà du Monde fait toujours partie du Monde ; celui-ci ne peut logiquement être borné sans qu'il y ait paradoxe ! [...]
[...] Toute tentative pour trouver une telle description mènerait à des contradictions ce qui signifie forcément que le terme passe est restreint à l'observation. Or ce résultat est fort étrange, car il semble indiquer que l'observation joue un rôle décisif dans un phénomène et que la réalité varie selon que l'on observe ou non . C'est ainsi que la théorie quantique nous ramène à la vieille sagesse qui veut que dans la tragédie de l'existence, nous sommes à la fois acteurs et spectateurs. [...]
[...] Le savoir humain à décrire totalement ce monde, semble confiner dans des limites infranchissables. Des limites constructives liées à l'impossibilité de construire des systèmes et des modèles de la réalité échappant à tout doute et de donner des fondations certaines au savoir. Des limites ontologiques considérant les entités en dehors des possibilités d'appréhension de l'homme comme dépourvues de sens, interdisant ainsi, non seulement de connaître certains aspects de la réalité mais même de se demander si cela ait un sens de s'interroger à leur sujet. [...]
[...] Ce que Henri Poincaré l'exprime par : Ce que nous appelons le hasard est en fait la mesure de notre ignorance. L'horizon cognitif Le principal obstacle de l'incapacité de l'être humain à arriver à la connaissance parfaite et absolue des phénomènes de ce monde est sans aucun doute la limitation de son système cognitif tel qu'il est conçu biologiquement, à percevoir la réalité en dehors de ce que permet cette constitution biologique. En effet l'homme reste toujours prisonnier et esclave à sa structure charnelle. [...]
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