Notre corps ce qui nous constitue (conscience et inconscient), qui nous est donné à la naissance, serait comme une substance (étymologiquement substance veut dire « a la base »), serait donc la base de notre vie.
Notre corps serait donc une chose concrète qui nous appartient et sur laquelle nous pouvons exercer une certaine emprise, domination. De là, ne serait-il pas normal, aux premiers abords, de se considérer comme le seul pilote de notre corps ? (...)
[...] Dissertation de philosophie Sujet : suis-je en mon corps comme un pilote en son navire ? Notre corps ce qui nous constitue (conscience et inconscient), qui nous est donné à la naissance, serait comme une substance (étymologiquement substance veut dire a la base serait donc la base de notre vie. Notre corps serait donc une chose concrète qui nous appartient et sur laquelle nous pouvons exercer une certaine emprise, domination. De là, ne serait-il pas normal, aux premiers abords, de se considérer comme le seul pilote de notre corps ? [...]
[...] Au contraire de l'animal qui lui obéit à des lois naturelles, il obéit à ce qui lui a été donné par la nature dès sa naissance, qu'il a obtenu par hérédité. En conclusion, la maîtrise totale du corps comme le pilote en son navire, apparaît au départ, comme vérifié. Mais après réflexion, nous avons pu constater que cette maîtrise n'étais pas totale. Et qu'enfin cette maîtrise partielle du corps était principalement permise par la conscience de soi. La conscience de soi étant une caractéristique spécifique de l'homme, elle lui confère ainsi une maîtrise du corps que les autres êtres vivants ne possèdent pas, ou du moins par aussi importante. [...]
[...] Aux premiers abords, nous apparaissons bien en notre corps comme le pilote d'un navire. En effet, nous sommes tous, en certains points, maîtres de notre corps. Débutons par un exemple très simple et concret : si je désire aller à gauche au prochain angle de rue, je le peux. Mon corps subit alors mon envie et exécute. C'est moi, ma conscience, qui décide. C'est identique pour le pilote d'un navire, si le commandant décide de changer de direction, il tourne le gouvernail et le bateau n'a d'autres choix que d'obéir, il ne peut alors que tourner. [...]
[...] L'analogie entre les deux pilotes (celui de notre corps et celui du navire) apparaît donc comme frappante et inéluctable. En effet, piloter c'est exercer une domination sur un corps ou sur un objet. C'est ne pas lui laisser d'autres choix que le notre. Lorsque nous pilotons notre corps il n'a donc pas d'autre choix que d'obéir, tout comme le navire. Mais ceci est vrai dans la majeure partie des cas. En effet, un pilote peut- il faire face à tous les imprévus ? [...]
[...] Nous sommes en quelques sorts soumis à lui si nous voulons rester en vie il faut répondre à ses besoins vitaux. De plus, nul être humain n'est à 100% maître de son corps. En effet, si nous regardons attentivement quelqu'un lorsqu'il écrit, ou plus frappant encore lorsqu'il parle, nous pourrions voir que les gestes qu'il accomplit ne sont pas totalement maîtrisés, des tics sont observables, tout comme certaines attitudes. L'être subit les volontés de son corps et de son inconscient. L'exemple des hommes politiques est frappant, leurs gestes traduisent leurs réelles pensées. [...]
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