Dissertation de Philosophie sur les conditions de détermination d'un devoir. Il s'agira de déterminer quels sont les moyens qui permettent de voir ce qui est juste pour soi- même.
[...] Un ouvrage : L'anneau de Gygès, Platon. [...]
[...] Et c'est cette liberté face à ce qui m'est étranger que Kant appelle la personnalité. Et puisque c'est la raison qui éclaire le rôle de la personnalité et qu'en même temps la raison pratique est liée à p'idée de loi morale, nous pouvons penser que cette personnalité peut être considérée comme un véritable pouvoir. En effet, en étant soumises à ces lois pures pratiques elles permettent de vérifier cette universalité que nous recherchons dans la réalisation de notre devoir. Et nous agissons alors comme un homme raisonnable ayant dépassé sa propre part d'animalité, puisque nous sommes au-dessus de la nature m^me et donc du possible. [...]
[...] Notre raison a déterminé qu'il ne serait pas juste de les garder. Elle l'a déterminé parce qu'elle a considéré que les garder serait mal. On voit alors que la raison agit en effet au nom de la vertu, permet de juger ce qui est bien et ce qui est mal, et détermine ainsi durablement ce qui est notre devoir car notre conception de la vertu est éternelle c'est donc en écoutant notre raison que nous pourrons réaliser notre devoir et donc être juste. [...]
[...] Nous allons donc nous assurer que cela est possible en déterminant s'il existe un moyen d'être juste en prenant en compte l'expérience. L'homme dispose en lui-même de nombreux moyens pour nous assurer du caractère juste de nos actions. Mais ceux qui permettent de donner à l'idée de justice une dimension durable et viable est déterminé par l'écoute de la raison, elle m^me déterminée par la vertu. L'homme peut prendre en compte de nombreux moyens pour réaliser une action juste. Par exemple le désir, ou la puissance pourrait être considéré comme l'origine de nos actions ; celles-ci ne seront alors pas forcément justes puisque l'on suit des pulsions irréfléchies. [...]
[...] D'ailleurs l'exemple que nous avons utilisés dans notre introduction est flagrant : malgré les contraintes, ces hommes ont agi parce qu'ils savaient que c'était leur devoir ; ainsi le fait d'utiliser sa praxis et ses valeurs morales en même temps n'est pas un paradoxe. En conclusion, l'homme, en écoutant la voix de la raison qui s'exprime au nom de la vertu, peut s'assurer du caractère juste de ses actions. Mais la vertu dépend elle-même de la loi morale, qui, grâce à notre raison et à notre personnalité propre, permet de déterminer la finalité de notre devoir. Ainsi, les conditions que l'on pourrait qualifier de théoriques et qui permettent de réaliser un devoir que l'on sait juste et universel sont démontrées. [...]
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