Cours de philosophie sur le vivant pour toutes les terminales. Ce cours de onze pages est complet, totalement rédigé, clair et parfaitement mis en page. Idéal pour les révisions et la mémorisation du cours, il vous sera très utile et efficace pour le bac. Citations complètes, grands auteurs, clarté sont les atouts de ce cours de qualité.
[...] Or, ce qu'ont en commun ces deux sortes d'êtres, c'est d'être tous essentiellement des corps vivants La question mérite alors d'être reformulée : pourquoi a-t-il fallu attendre le XIXème siècle pour que l'étude des êtres vivants déjà présente à l'Antiquité reçoive enfin un nom et un statut scientifique ? Pourquoi la biologie a-t-elle mis plus de vingt siècles à se constituer comme science ? La réponse à ce problème tient peut-être dans la confusion sémantique qui entoure la notion de vie , dans les impasses de la méthode expérimentale que suit le biologiste ainsi que dans les contradictions qui déterminent les approches vitaliste, finaliste et mécaniste du vivant (III). I. Quelle définition de la vie ? La vie et l'existence. La vie peut s'entendre de deux façons. [...]
[...] Mais là encore, ils ne peuvent poursuivre et réaliser une telle fin (la reproduction de l'espèce) qu'en vertu d'un système mécanique purement inconscient et dénué de finalité. Le mécanisme est, encore et toujours, au principe du finalisme. Conclusion. La conception du vivant que J. Monod propose dans Le hasard et la nécessité englobe donc le finalisme et le mécanisme pour mieux les dépasser. Elle fait appel aux lois physico-chimiques pour expliquer le vivant (mécanisme), mais se réfère également au projet inconscient des organismes à travers l'idée de téléonomie (finalisme). Ainsi, le mécanisme est à la fois intégré et dépassé dans le finalisme. [...]
[...] Vertus et limites du mécanisme. - Remarque : la confusion du naturel et de l'artificiel. Le mécanisme fait de la vie le résultat d'un système de relations physico-chimiques. Descartes est l'un des premiers à faire du corps une machine et à comprendre les phénomènes vitaux comme un ensemble de rouages et de ressorts. Les animaux seraient, en ce sens, des automates agencés par Dieu et le corps de l'homme ne serait rien d'autre qu'une machine qu'une statue ou qu'une machine qui pourrait marcher, manger, respirer grâce au pièces que Dieu aura mises dedans (Descartes, Traité de l'homme). [...]
[...] - La téléonomie. Monod tente de conjuguer les apports respectifs du finalisme et du mécanisme à travers la notion de téléonomie. La téléonomie représente, au sens propre du terme, le fait que la règle ou que la loi qui préside au développement et à l'existence d'un être vivant vise à poursuivre et à atteindre un but, une fin. L'être vivant, comme l'écrit Monod, représente l'exécution d'un dessein, mais qu'aucune intelligence n'a conçu. Il tend vers un but, mais qu'aucune volonté n'a choisi. [...]
[...] Transition. Il faudrait donc admettre que le biologiste n'est pas plus compétent que le philosophe lorsqu'il s'agit de saisir l'unité du vivant et la logique du processus vital. C'est ce qui fait dire à Kahanne que, pour le biologiste, la vie n'existe pas puisque seules comptent les fonctions organiques des êtres vivants La vie semble donc impossible à saisir à partir du vivant. Mais la connaissance du vivant elle-même pose problème dans la mesure où le recours à la méthode expérimentale - qui est le propre de la biologie - empêche toute universalisation et toute légitimation des résultats. [...]
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