Dissertation de philosophie entièrement rédigée traitant la question : Toute vie vaut-elle la peine d'être vécue ? Ceci est un sujet courant qui se pose aux élèves de terminale toutes séries confondues. Il a été corrigé par un professeur de philosophie de terminale littéraire.
[...] Plutôt que d'être acteur de leur destin, les basses âmes sont de simples spectateurs. Ils sont passifs et se laissent écraser par la vie et ce qu'elle a d'allégresse, de joies, de délices ou au contraire de peine, d'épreuves et d'adversités. Au contraire, les grandes âmes possèdent un raisonnement considérable et influent. Ces âmes ont elles aussi des passions, et même des passions plus intenses, plus violentes que les autres. Pourtant, malgré la puissance de leurs passions leurs raisons dominent. [...]
[...] Ma vie est une épreuve à passer, un passage obligée pour atteindre le bonheur éternel que j'ai tant recherché durant ma vie temporelle. [...]
[...] Au contraire, ma vie vaut la peine d'être vécue parce qu'elle est un pont vers ma vie qui sera éternellement heureuse après ma mort. Il faut en fait distinguer deux existences successives chez l'homme. L'une est temporaire mais directe constituant la vie proprement dite ; l'autre est indirecte mais permanente et ne commence qu'après la mort. La première étant toujours corporelle, peut être qualifiée d'objective ; surtout par contraste avec la seconde qui ne laissant subsister chacun que le cœur et l'esprit d'autrui mérite le nom de subjective. [...]
[...] Cette existence, telle que tu la mènes et l'as menée jusqu'ici, il te faudra la recommencer et la recommencer sans cesse ; sans rien de nouveau ; tout au contraire Ainsi, si l'on devait recommencer toute notre existence sans en changer aucuns actes, aucuns moments, aucuns évènements ; si tout devait revenir et se refaire à l'infini, il faudrait qu'un instant prodigieux puisse sauver toute mon existence. Conséquence, je dois quand je veux vouloir, vouloir ce que je veux à l'infini. Je ne dois donc plus ne vouloir que pour une fois, que pour mon instant présent. C'est la négation du demi vouloir. Les vouloirs que l'on se permet à l'occasion. La vie que l'on doit vouloir doit pouvoir être voulu à l'infini. C'est à cette condition que se trouve réconcilier l'instant présent et l'éternité. [...]
[...] Ainsi, alors que les âmes vulgaires, du commun étaient malheureuses si les choses qui leur arrivaient étaient déplaisantes ; les mauvaises choses qui peuvent survenir aux grandes âmes participent au bonheur de celles-ci. Elles vivent avec et s'accommodent avec afin que leurs vies soient le plus agréable possible. C'est ainsi que les âmes nobles exercent un contrôle sur leurs passions. Elles sont quoiqu'il arrive satisfaite de leur vie. Pour ses grandes âmes, quelles que soient les évènements de leurs vies, leurs vies valent la peine d'être vécue. [...]
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