La vérité est un discours qui s'accorde à la réalité, mais comment accédons-nous à elle, sinon à travers la conscience ? La réalité en soi, c'est celle telle qu'elle est indépendamment de moi. Je n'ai accès à la réalité qu'à travers ma conscience et mes sens. Je ne peux donc pas comparer ce que je pense à la réalité en soi (...)
[...] ( Hypothèse (thèse en dessous, littéralement : théorie qui permettrait de résoudre un problème, mais qui n'est pas vérifiée) sous condition d'être falsifiable (que l'on peut réfuter). Un bon scientifique cherche à prouver qu'il a tort, et quand il ne peut plus le prouver, c'est qu'il a raison. ( Vérification par expérimentation (expérience contrôlée, provoquée). Elle est la conséquence de l'hypothèse, est impartiale parce qu'elle utilise des instruments de mesure. C'est une expérience qui se répète. L'expérience, elle fait appel aux sens. [...]
[...] Dans la théorie des lieux naturels, les objets "ont tendance à rejoindre" le haut ou le bas, c'est une volonté de l'objet. En sciences, on rejette ce qui est subjectif, on ne donne plus d'explication qualitative, on quantifie avec des instruments de mesure. Les sciences exactes, ou sciences de la nature, sont des sciences mathématiques. On y utilise le langage des maths. Les théories pré-scientifiques sont intuitives (ce qui est connu spontanément sans l'intervention de raisonnement, qui est deviné), et cherchent à donner une explication organisée et simplifiée du monde mais cette explication n'est jamais critiquée. [...]
[...] Il suffit d'un exemple pour montrer d'une théorie qu'elle est fausse. On ne peut pas démontrer qu'elle est vraie parce qu'on ne peut pas faire toutes les expériences sur tous les objets, ni dans le futur. - Les progrès scientifiques : la science a une histoire, ce qui a été vrai à une époque ne l'est plus forcément. De plus il peut y avoir plusieurs théories pour expliquer une même expérience (géocentrisme, héliocentrisme, par exemple). - La sociologie des sciences : les sciences ne sont jamais indépendantes des sociétés dans lesquelles elles se développent. [...]
[...] Il note aussi les satellites de Jupiter : la Lune n'est plus une exception. - le principe d'inertie : Galilée est le premier à faire des expériences et il met en relation les forces de frottement et la vitesse des corps. Aussi, un objet non soumi à des forces conserve son mouvement rectiligne uniforme. Ce principe répond aux objections de bon sens. Galilée a révolutionné la science de l'époque en transformant le système du monde et en étant le premier à faire de la physique expérimentale. [...]
[...] Pourquoi accepter telle hypothèse, et pourquoi arrêter à un moment donné la régression à l'infini? C'est grâce à l'évidence (fait qu'une idée s'impose à nous avec tellement de clarté qu'on a pas le besoin de la remettre en doute). Il faut en distinguer deux sortes : - le sentiment de l'évidence est subjectif et peut varier d'une personne à l'autre, il vient de l'habitude. - l'évidence rationnelle est celle qui s'impose à un esprit qui a beaucoup réfléchit, examiné e mis en doute. [...]
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