Les philosophes recherchent tous quelque soit la différence de leur idée la vérité sur toutes choses. Ils ont une soif de connaissances dans tous les domaines. Ce désir encyclopédique prend son origine dans une forme d'insatisfaction de ce que nous croyons connaître en particulier à l'égard des préjugés collectifs et des dogmes théoriques.
Un dogme est un énoncé trivial ou savant qui se donne comme incontestable au nom souvent du principe d'autorité. Cette quête de connaissance et de vérité se fait par une remise en question assez systématique des évidences (...)
[...] Cette quête de vérité présuppose que nous vivions spontanément dans une situation d'illusion ; par ailleurs ces illusions sont pensé comme étant sources de souffrances. Le but est donc de se délivrer des illusions pour connaître une paix, un bien être intérieur. Car l'illusion s'est une erreur à laquelle on s'accroche car on a intérêt à croire ce qu'on croit. Cependant la vérité est elle préférable à l'illusion ? Une illusion est une erreur que l'on fait pour des raisons subjectives, en général on a besoin de croire que cela est vrai, souvent pour des raisons affectives. [...]
[...] Pour Platon la caverne représente le monde sensible dans lequel nous vivons : le monde sensible est celui que nous percevons par le biais de nos sens et de nos sentiments qui inclus le monde naturel et le monde social. Ce monde est illusoire, nous sommes persuadé que le monde naturel est à l'extérieur de nos sens, tel que nos sens le perçoivent. Et nous sommes persuadé que le monde social est tel que nos croyances collectives nous le font penser. Nous sommes habitué depuis l'enfance à nous fier à nos sens. Nos cinq sens nous donne des informations sur le monde extérieur, nous pensons qu'il est tel que nos perceptions nous le décrivent. [...]
[...] nous sommes modelé par nos croyances et il faut beaucoup d'effort pour les remettre en doute après avoir fait l'expérience de leur fausseté, de leur caractère illusoire (importance de l'âge pour pouvoir faire cet effort là). Descartes part de ce constat que tout ce qu'il à apprit jusqu'alors est incertain. Il veut trouver une vérité indubitable ou apodictique, pour cela le seul moyen est de tester ses croyances par le biais d'un doute excessif. Tout ce qui sera seulement douteux sera considéré comme faux par méthode. Il va appliquer cette méthode aux grands principes. Il va douter tout d'abord de la vérité des informations données par ses sens. [...]
[...] La vérité est soit douloureuse, soit triste. Pourtant lorsque l'on sort d'une illusion la souffrance est aiguë, ne vaudrait-il pas mieux alors ne pas se faire d'illusion ? Il s'agit sans doute de choisir entre deux types de souffrances : Soit l'on accepte la réalité dans ce qu'elle a de frustrant dans nos désirs. Soit l'ont idéalise cette réalité et l'on souffre de la désillusion (par exemple la croyance du père noël, de la croyance amoureuse, dans une situation de décès ou de maladie). [...]
[...] Si l'on suit Nietzsche reste-il quelque chose de vrai ? On doit renoncer à l'idée d'une vérité que nous ferait connaître la réalité en elle même mais pas à une vérité relative à note accord sur ce qu'est la réalité. Nous ne pouvons nous passer de vrai/faux, nous avons besoin du repère de la vérité pour penser et agir, pour mettre de l'ordre dans notre réalité. Pour qu'une vérité soit reconnue comme telle il faut un accord relatif sur ce qu'est la réalité. [...]
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