Le travail c'est un rapport de transformation de la nature par l'homme dans le but de faciliter sa propre vie. Ainsi, dans le sens où le travail permet à l'homme d'améliorer sa condition d'existence on est amené à penser que le travail a une valeur, comporte un intérêt. Or ceci n'est pas vrai tout le temps quelques soient les conditions. Il serait un peu tiré par les cheveux d'affirmer qu'un ouvrier effectuant chaque jour les mêmes taches lourdes ait pour idée d'améliorer sa condition d'existence. Il en est de même pour les esclaves.
Il semble bien dès lors que l'intérêt que l'on porte au travail dans notre société n'ait pas pour unique raison la volonté d'améliorer son existence. Le travail semble trouver sa valeur dans d'autres raisons, dans d'autres domaines. Quelles sont les raisons qui peuvent pousser les hommes à vouloir travailler ?
[...] La valeur du travail qui apparaît aujourd'hui comme la plus importante est la valeur économique. Pour le philosophe écossais Adam Smith la valeur travail est particulièrement importante dans son analyse : pour lui, la valeur des marchandises provient du travail qu'elles y incorporent. Il différencie la valeur d'usage de la valeur d'échange. Ainsi, pour Adam Smith le travail donne de la valeur à une marchandise, c'est ce même travail qui permet de fixer un prix à cette marchandise, sa valeur d'échange. Dans cette optique le travail rythme l'activité productive et la société car c'est lui qui encadre tous les échanges et permet ainsi à tous les membres d'une société de pouvoir satisfaire leurs besoins. (...)
[...] Cependant, il est difficile de dire que le travail soit le seul moyen pour obtenir de l'argent : les aides sociales, le vol, l'héritage en sont tout autant. Il faut rappeler que dans les sociétés monarchiques seul les pauvres travaillaient, ne possédant que leur force de travail pour survivre. La rémunération et l'aspect économique du travail ne semblent pas être les seules motivations qui poussent les individus à travailler : la valeur sociale, culturelle et morale du travail semble bien indissociable de cette valeur économique. La valeur sociale, culturelle et morale. Le travail a une valeur sociale, culturelle et morale très marquée. [...]
[...] Ainsi dans ces deux cas : division technique du travail et travail subi ou précaire on en tire la conclusion suivante : le travail n'a de valeur d'une part que si l'individu est libre dans ses gestes et libre de l'organiser. D'autre part, dans la mesure où l'individu a choisi son travail et qu'il exerce un travail défini on peut affirmer que le travail a une valeur. Conclusion En conclusion, on peut attribuer au travail une valeur économique, sociale, culturelle et morale mais aussi universelle. [...]
[...] En effet, on ne va pas travailler juste pour travailler. Si on choisi une catégorie de travail c'est parce que l'on aime ce travail, qu'il reflète notre personnalité avec nos défauts et nos qualités. Le métier exercé nous confère des qualités dans la société et nous font exister socialement et développer notre être et nos compétences. Egalement, on peut évoquer le fait que le travail permet aussi à un individu d'assurer l'avenir de ses enfants. Si le travail à cette valeur universelle ce n'est pas seulement parce qu'il existe partout dans le monde mais c'est aussi parce qu'il est inscrit dans notre droit. [...]
[...] C'est le cas de la division technique du travail et du travail subi où l'individu perd tout repère et finalement n'est plus considéré comme un homme mais seulement comme un objet utilisable et jetable à souhait. De ce fait le travail n'a de réelles valeurs que s'il est libre et choisi, que dans la mesure où il est au service de l'individu pour lui permettre d'affirmer sa part d'humanité. On peut se demander si la baisse du temps de travail qui a eu lieu en France n'a pas eu pour effet de lui restituer sa valeur véritable. [...]
[...] Dissertation de Philosophie : Le travail a-t-il une valeur ? Introduction Le travail c'est un rapport de transformation de la nature par l'homme dans le but de faciliter sa propre vie. Ainsi, dans le sens où le travail permet à l'homme d'améliorer sa condition d'existence on est amené à penser que le travail à une valeur, comporte un intérêt. Or ceci n'est pas vrai tout le temps quelques soient les conditions. Il serait un peu tiré par les cheveux d'affirmer qu'un ouvrier effectuant chaque jour les mêmes taches lourdes ait pour idée d'améliorer sa condition d'existence. [...]
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