Le travail et la technique en Philosophie

Résumé du document

La technique représente les moyens qui nous permettent de transformer la nature ; c'est aussi un savoir-faire.

Le travail signifie labeur (action fatigante), il a une utilité. Le travail peut être physique et/ou intellectuel. Mais il a aussi un deuxième sens, le sens de profession, qui va se définir comme une action rémunérée et socialement reconnue (...)

Extraits

[...] Le travail est porteur de valeurs morales, puisqu'il instaure une sorte de solidarité entre les hommes, tout ce qu'il y a autour de nous suppose le travail des autres, ce qui créé un lien entre les générations. C'est pour ces raisons que Voltaire va laisser une grande importance au travail, pour lui, il nous détourne de l'oisiveté, l'ennui, le vice. A la fin de Candide, tous les personnages vont exploiter leurs talents et vont s'amender et leur travail leur permet d'accéder au bonheur en restant réaliste. [...]

[...] Les romains sont aussi ethnocentriques. Autre condamnation du travail dans la Bible, le travail est une punition, suite au pêché originel, la punition c'est le travail pour survivre (Adam), et l'enfantement dans la douleur (Eve) La société : source d'aliénation pour le travail Le travail est le moyen par lequel la société nous dirige. Rousseau : l'homme naturel était bien plus robuste que nous maintenant. Le progrès nous a affaiblis physiquement. Les hommes naturels n'avaient pas besoin de travailler pour survivre. [...]

[...] - Au XVIIe, on va appliquer les résultats de la science à la technique et réciproquement, celle-ci aidera la science. La technique qui autrefois était des recettes artisanales, est devenue l'application concrète des recherches scientifiques. - Le développement de la notion de profit (faire des bénéfices, des capitaux car avant le XVIIe, on détestait l'argent La critique de la technique moderne La technique moderne détruit la nature : pollution (eau, terre, air) et pillages des ressources (forêts, énergies fossiles, animaux ) Le chômage augmente avec la mécanisation Création de dépendances : on ne peut pas s'en passer : besoin de confort et on lui obéit (téléphone sonne, on décroche) Elle nous sédentarise (escalator) Cause de mortalité (transports, armes, centrales) Elle nous dévalorise : le travail à la chaîne est dévalorisant car les travailleurs ne font rien pleinement, ils ne réfléchissent pas. [...]

[...] Le travail, nous fait donc progresser et imprimer notre intelligence sur les choses. Seul le travail humain présente une organisation politique qui est innée. Dans la société humaine, on peut évoluer dans le travail, donc travailler, c'est exploiter cette spécificité humaine. Volonté d'adapter la nature à soi, contrairement à l'animal qui lui s'adapte à la nature. L'homme refuse la nature dans ses deux sens : - La nature extérieure : nous modifions l'environnement. - la nature intérieure : nous avons des caractéristiques humaines : pensée, langage, sociabilité, mais nous possédons aussi des caractéristiques animales telles que les instincts biologiques, que nous allons éduquer, et cela demande du travail (acquérir les règles du savoir vivre, développement de notre pensée.) ( C'est donc en s'éduquant et en se cultivant que l'on devient pleinement des êtres humains Le travail : libérateur aux points de vue philosophique et social Même si ça ne passe pas par une profession, le travail est vu comme libération, en effet même si dans la Bible, le travail était une punition divine, il donnait aussi la possibilité de se racheter. [...]

[...] Donc le travail est vital puisque nous sommes sortis inachevés des mains de la nature. Nous sommes donc, par nature, aliénés au travail. Pourtant, les grecs dévalorisent le travail, justement parce que c'est une nécessité, on est obligé de se soumettre au travail, en plus, le travail est rémunéré, donc c'est une activité mercantile et enfin, tout travail est obligatoirement manuel, donc on est encré au monde sensible (sciences, philosophie ne sont pas travail, mais un loisir studieux). L'activité intelligence est désintéressée (elle ne recherche pas l'argent, n'a pas d'utilité matérielle). [...]