Dissertation de Philosophie sur le travail. Qu'apporte le travail aux individus ? Y a-t-il réellement quelque chose à gagner en travaillant ? Que perdons-nous si nous ne travaillons pas ?
[...] Or y a t-il réellement quelque chose à gagner en travaillant? N'y a t-il pas des limites, voire même des dangers à travailler? Ne peut-on pas plus y perdre qu'y gagner? II. Les limites des gains du travail Il est vrai qu'étymologiquement on ne peut rien trouver à gagner en travaillant. Le terme travail vient en effet du latin "tripalium" qui désignait autrefois un instrument de torture. Le travail a donc une forte connotation négative et même de châtiment, de punition en réponse à une transgression des règles. [...]
[...] Sa vie ne tourne plus qu'autour de son travail. Or passer son temps à travailler, n'est-ce pas négliger sa vie? N'est ce pas passer à côté d'autres choses aussi passionnantes que son travail? Toutefois, il ne faut pas négliger le fait qu'on ne parle là que d'un cas extrême du travail. Enfin, on peut poser une dernière limite aux récompenses engendrées par le travail. En effet, il arrive parfois qu'un individu motivé, ayant travaillé énormément et intensément pendant une assez longue période ne soit pas récompensé par son travail, par ses efforts. [...]
[...] Que gagnons-nous à travailler? Introduction Par la question: "que gagnons-nous à travailler?", nous serions tenté de répondre immédiatement un certain confort dû à la rémunération du travail. Cette opinion commune est tout d'abord liée au terme "gagner" qui connote une notion d'argent mais aussi car nous évoluons dans une société matérialiste basée sur une massification de la consommation. Or le travail n'est pas que professionnel et symbolisé par l'emploi. Il peut être également associé à l'idée d'un effort plus ou moins intense afin de parvenir à un résultat. [...]
[...] En effet, travailler signifie "être comme tout le monde". Il n'est pas rare d'identifier une personne à son statut professionnel. Ainsi, le travail au sens d'emploi permet pour l'individu d'obtenir un statut au sein même de la société. On en veut pour preuve un contre exemple: celui d'un chômeur. Cet individu ne travaillant pas, il n'occupe aucun statut professionnel à proprement parlé. Il est en quelque sorte marginalisé, exclu puisqu'il "n'est pas comme tout le monde". En outre, il se sent lui-même exclu de la société puisqu'il ne participe pas réellement à son fonctionnement et sa survie dépend de ses aides. [...]
[...] Hegel partage cette vision du travail comme source de liberté et va même plus loin. Pour se faire, il développe la dialectique du maître et de l'esclave. Il explique alors que le maître utilise son esclave pour exécuter le travail qu'il ne souhaite pas effectuer notamment les tâches les plus ingrates. L'esclave contraint à l'autorité du maître exécute les ordres. De part cette relation le maître devient dépendent de son esclave tandis que ce dernier se perfectionne dans on travail et voire même s'y épanouit. [...]
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