Dissertation de Philosophie ayant pour sujet : "Le travail a-t-il une valeur morale ?".
[...] Le travail a donc une valeur morale, mais il a aussi d'autres rôles tels que la distraction, la création de liens, ou encore d'humanisation. Mais d'un autre coté le travail n'a pas réellement de valeur morale puisque celui-ci est aliénant, torturant ou considéré comme une nécessité. Pour ma part, je pense que le travail n'a pas de valeur morale de nos jours, nous travaillons car nous devons vivre, sans argent nous n'aurions ni logement, ni nourriture et pense également qu'il est aliénant ; tout travail doit être source de profits en évolution, nous ne nous préoccupons plus du bien être des gens ni de leur santé. [...]
[...] Il y a aussi le Duc de Levis qui a écrit : l'ennui est une maladie dont le travail est le remède, le plaisir n'est qu'un palliatif ce qui veut à nouveau dire qu'il faut lutter contre l'ennui et le meilleur moyen d'y parvenir est de travailler. Ainsi, si nous le faisons avec plaisir c'est un plus. Le travail a donc comme autre rôle de créer du lien social, de s'humaniser, et aussi de se distraire. Mais nous verrons que le travail n'a pas du tout de valeur morale. [...]
[...] Ici encore le travail n'a aucune morale et est considéré comme une torture. Le travail est aussi aliénant, car l'ouvrier n'est pas maitre de ce qu'il fait, sa force de travail est vendue et achetée comme une marchandise d'où l'idée du travail aliéné qui apparait en un double sens : d'abord parce que le travailleur la vend et ensuite par ce qu'en la vendant il s'aliène lui-même. Marx a dit : le travail ne produit pas seulement des marchandises, il se produit lui-même et prend l'ouvrier comme marchandise cette citation illustre parfaitement l'idée d'aliénation. [...]
[...] Mais le travail ne crée pas seulement du lien social, il permet aussi une humanisation. Le travail demande des facultés spécifiquement humaines telles que la conscience, le langage ou l'imagination ; ce que les animaux eux ne possèdent pas. Par exemple pour construire la tour Eiffel il a fallut des hommes qui savent diriger un chantier, des architectes . C'est donc avec la réalisation de ces choses que l'homme prend conscience de lui-même de ce qu'il est capable de faire en tant qu'humain. [...]
[...] Le travail s'avère donc libérateur. Mais, il permet aussi une forme d'égalité au sein des institutions. En effet, les salariés d'un entreprise sont tous au même niveau, ils ont tous les même conditions de travail, les mêmes privilèges, et le même revenu s'ils occupent un poste identique. Il n'y aura normalement pas de traitement de faveur pour l'un d'entre eux, mais une réelle égalité. Ainsi tous les niveau de vie sont confondus et travaillent ensemble. Dans une entreprise d'assurance par exemple on retrouvera des salariés qui ont fais de grandes études (Bac mais qui ne trouve pas de travail à leur juste valeur, ils travaillent au SMIC (phénomène de dévalorisation des diplômes) et à l'inverse on retrouvera ceux qui on fait des études courtes (Bac ; ces deux salariés occuperont le même poste, auront le même salaire malgré leur différent niveau d'étude. [...]
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