Dissertation de Philosophie ayant pour sujet : "L'Homme doit-il craindre que la machine travaille pour lui ?". Celle-ci traite des notions telles que le travail ou la liberté.
[...] La machine ne peut donc pas totalement s'affranchir de l'Homme. Dans un second temps, le travail est étroitement lié à la conscience et permet à l'Homme de se définir en tant que tel. Tout d'abord, il est assez habituel de voir le travail justifié par des raisons telles que la nécessité (de se nourrir, se vêtir C'est alors une nécessité extérieure, économique qui nous pousse à travailler. L'entrée dans le monde du travail est alors en quelque sorte la fin de la liberté. [...]
[...] La machine a peu à peu remplacé, partiellement et parfois totalement, l'outil. En effet, celui-ci n'utilise que la force musculaire alors que la machine est un ensemble de mécanismes combinés, destinés à produire un effet grâce à une énergie autre qu'humaine, elle est donc la forme développée de l'outil, le résultat de la connaissance humaine, du développement du savoir. La machine est donc la source de progrès considérable dont l'Homme pourrait désormais difficilement se passer. Dans un premier temps, on observe une certaine valorisation scientifique de la machine puisque le machinisme est qualifié de progrès pour la civilisation, la machine étant décrite comme un principe d'intelligibilité pour la compréhension du monde. [...]
[...] L'impératif d'un rendement optimal a conduit à la rationalisation du travail. Celle-ci vise à améliorer de plus en plus les moyens de production. L'idée va naître d'une organisation scientifique du travail qui va objectiver le travail sous formes de tâches élémentaires, à le parcelliser et le répartir. C'est le travail à la chaîne, une étape du monde contemporain, apparu tout d'abord avec le taylorisme puis s'étant répandu. Et les incidences sur le monde du travail sont immenses. L'ouvrier qualifié devient ouvrier spécialisé, formé sur le tas. [...]
[...] L'ouvrier n'est alors pas très loin du robot. Il ne peut pas vraiment aimer ce qu'il fait, il vend juste sa force de travail, il se vend lui-même pour un salaire. La logique des améliorations techniques et le souci de la rentabilité se développent donc vers l'étape suivante du travail automatisé. L'automatisation et en passe de pouvoir faire disparaître le travail à la chaîne. Les ouvriers spécialisés et anciennes machines sont remplacés par des robots (comportant des mécanismes d'autorégulation, d'auto commande). [...]
[...] Pour Marx, le travail est le prolongement de l'Homme, une partie de son existence individuelle qui aboutit à la reconnaissance des autres hommes et crée une solidarité entre individus. Fondamentalement, nous ne travaillons pas pour avoir mais surtout pour être et nous sentir être. C'est la raison pour laquelle le travail peur nous procurer de la joie. C'est ce que Nietzsche nomme d'ailleurs le travail-joie qui n'a pas le profit pour but premier et qui est le seul à être libérateur. [...]
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