Karl Marx parlait de l'aliénation du travail qui signifiait la soumission à la contrainte du travail au point d'en devenir esclave, de ne plus avoir conscience de sa véritable identité en perdant finalement toute faculté à se déterminer librement. Pour Karl Marx, l'exploitation capitaliste séparait le travailleur de son travail afin de le transformer en simple instrument de sa production (...)
[...] Conclusion Il est temps maintenant de répondre à cette question aux termes paradoxaux qui est : le travail peut-il rendre libre ? Nous l'avons vu, depuis son origine (qu'elle soit biblique ou étymologique), le travail suscite plusieurs connotations péjoratives comme celles de torture, de souffrance, et de contrainte. Karl Marx a ajouté à ces mots le terme d' aliénation par le travail, considéré alors comme l'ennemi de la liberté physique et mentale. Il est donc évident que le travail n'a pas été créé pour servir la liberté, il a été créé par simple nécessité, pour subvenir aux besoins de chacun. [...]
[...] Dans la tradition chrétienne, le travail était une malédiction divine conséquente au pêché originel : tu mangeras ton pain à la sueur de ton front Au XIIème siècle, le verbe travailler avait encore le sens de faire souffrir que l'on retrouve aujourd'hui dans l'expression être travaillé par quelque chose Depuis son origine, le travail possède un sens péjoratif et on considère toujours que le travail et la liberté seraient deux notions opposées car l'une priverait l'autre d'exister. Le travail nous ferait donc perdre notre temps de liberté et il serait alors paradoxal de dire qu'il peut rendre libre. II L'aliénation par le travail Karl Marx parlait de l'aliénation du travail qui signifiait la soumission à la contrainte du travail au point d'en devenir esclave, de ne plus avoir conscience de sa véritable identité en perdant finalement toute faculté à se déterminer librement. [...]
[...] Aujourd'hui, les ouvriers possèdent de nombreux droits syndicaux qui leur offrent certaines libertés dans leur travail ; puis le travail à la chaîne qui marquait une véritable aliénation du travailleur par son travail est de moins en moins une réalité dans les usines des pays développés où désormais les machines ont remplacé les hommes. Nous pouvons nous pencher sur le cas des grands hommes d'affaires du XXIème siècle qui, tout comme les ouvriers du XIXème siècle, subissent à leur tout une aliénation du travail qui leur prend leur temps libre. Ces hommes d'affaires qui ont de grandes responsabilités doivent être disponibles 24/24h et 7/7j. Ils consacrent tout leur temps libre à leur travail jusqu'à négliger leur famille et oublier les raisons pour lesquelles ils travaillent. [...]
[...] Pourrait-on associer le travail et la liberté ? Et finalement, serait-ce possible que le travail soit le chemin qui nous mènerait vers une certaine forme de liberté ? Ce sont à ces questions que nous répondrons tout au long de notre dissertation. I Les origines du travail Le verbe travailler serait un dérivé du latin populaire tripaliare qui signifie torturer Dès son origine, la notion de travail suggère donc des idées d'assujettissements et de torture. Les Grecs et les Romains avaient peu d'estime pour le travail car ils considéraient que travailler consistait à mettre l'homme au service de la matière ou au service d'autrui. [...]
[...] Karl Marx avait écrit dans son œuvre le Capital : le domaine de la liberté ne commence que là où cesse le travail imposé par le besoin et la nécessité extérieurs C'est donc pour cette raison qu'il est préférable d'aimer son travail si on a l'intention de l'exercer toute sa vie. Le fait d'être passionné par son travail supprime la notion du sacrifice du temps libre. Quand on a la chance de parvenir à associer le travail et le plaisir, alors le travail se transforme rapidement en une forme de liberté. [...]
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