Par définition et d'après l'étymologie même des termes, la liberté c'est pouvoir faire ce que l'on veut, où l'on veut et quand on veut. La question « La liberté humaine est-elle limitée par la nécessité de travailler ? » peut alors sembler bien paradoxale car elle semble indiquer que notre liberté n'est pas libre d'elle-même, mais dépendante du travail. Mais quel est donc ce phénomène de travail et comment peut-il interférer sur la liberté ? Dans une première partie nous allons montrer que le travail est le propre de l'homme puis dans un second temps nous étudierons comment celui-ci nous donne les moyens de réaliser notre liberté ...
[...] L'ouvrier ne se reconnaît pas dans ce qu'il vient de fabriquer, il en est dépossédé. Il se perd et devient alors une chose. Dépouillé de lui-même et de l'objet qu'il vient de produire, il perd sa conscience et donc sa liberté. Mais il ne faut pas oublier que le travail est avant tout un moyen utile qui débouche avant tout sur des fins utiles. Le travail est considéré depuis longtemps comme un facteur de cohésion et d'intégration sociale. En effet, comme le dit Kant dans traité de pédagogie, L'Homme a à devenir humain Cette humanisation s'effectue par le biais du travail scolaire, mais aussi du travail en société. [...]
[...] La question La liberté humaine est-elle limitée par la nécessité de travailler ? peut alors sembler bien paradoxale car elle semble indiquer que notre liberté n'est pas libre d'elle-même, mais dépendante du travail. Mais quel est donc ce phénomène de travail et comment peut-il interférer sur la liberté ? Dans une première partie nous allons montrer que le travail est le propre de l'homme puis dans un second temps nous étudierons comment celui-ci nous donne les moyens de réaliser notre liberté. [...]
[...] Le terme animal travailleur reflète assez bien la condition humaine. En effet, l'animal tisse ( araignée construite ( abeille, castor . ) mais ne réfléchit pas à son dessein, il agit selon son instinct, par nature. L'Homme est comme tous les êtres vivants, il utilise ses forces naturelles pour s'assimiler la nature. Le travail pourrait alors paraître comme naturel, mais il n'en est rien. D'après Marx l'assimilation naturelle consiste en la prise de possession des subsistances toutes trouvées, cueillette des fruits par exemple ce qui ne peut en aucun cas se raccorder à la définition du travail. [...]
[...] La liberté au sens strict du terme c'est pouvoir ce que l'on veut, mais malheureusement, dans notre monde actuel, cette liberté que s'est inventée la société de consommation est mince. Elle s'organise autour de loisirs tous plus aliénant les uns que les autres ou le rôle de l'argent est de débloquer ces désirs, la liberté est ainsi atteinte. Dans une première partie nous avons vu que le travail était un processus spécifique à l'homme et dans une seconde partie nous avons montré que celui ci faisait partie d'un cercle vicieux tenant tantôt à réduire notre liberté, tantôt à la débloquer. [...]
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