Dissertation de philosophie précise et complète (réalisée par un professeur) traitant le sujet : "Que gagne-t-on à travailler ?".
[...] A la tête de la première Internationale, il joua un rôle éminent dans l'organisation du mouvement ouvrier. Biographie et bibliographie de Friedrich Nietzsche : (1844-1900) Philosophe allemand. Philologue de formation, il entreprit une critique des valeurs occidentales (esthétiques, philosophiques, religieuses, scientifiques) servie par un style éblouissant. De nombreux thèmes nietzschéens ont influencé la pensée contemporaine : généalogie des valeurs, volonté de puissance, surhomme, mort de Dieu opposition Dionysos et Apollon, retour aux présocratiques. La Naissance de la tragédie (1872) ; Ainsi parlait Zarathoustra (1883) ; Par-delà le bien et le mal (1886). [...]
[...] Pour Nietzsche, le travail se confond avec plaisir et avec la joie. Dès lors, comment peut-on définir le génie ? A ce titre, Nietzsche décèle une faute volontaire de langage. Pour lui, on appelle génie ce que l'on a peur d'appeler l'ennui. Plus précisément, l'opinion commune parle de génie pour ne pas reconnaître qu'un individu a eu le courage d'exploiter ses désirs et ses envies le plus possible. Parler de génie est un moyen pour l'opinion commune de se déresponsabiliser, c'est-à-dire de se réfugier derrière la distinction de celui qui a profité d'un miracle, c'est-à-dire celui qui a eu de la chance et les autres individus qui se plaignent de n'en avoir pas eu. [...]
[...] Si la société moderne glorifie ainsi le travail, c'est selon Nietzsche parce qu'elle a peur de ce qui est unique, singulier et individuel. Ce travail est alors assimilé Nietzsche à une police qui discipline, qui dompte, qui dresse et qui empêche l'Homme de réfléchir et de penser. Dans la mesure où l'individu qui travaille du matin au soir épuise ses forces, il n'a plus l'énergie pour risquer de menacer l'équilibre et la sécurité de la société. Autrement dit, plus le labeur rythmera la société, plus celle-ci sera en sécurité. Mais pour Nietzsche, il existe un travail authentique. [...]
[...] Aussi, certain sont prêts à exercer une activité tout à fait ingrate pourvu qu'il est récompense. Pour d'autres, c'est le travail lui- même qui est la récompense. Pour ceux-là, il est hors de question de se rabaisser à exercer de . activités. Mais qui sont ces individus pour lesquels la plus grande récompense, c'est le travail lui-même ? Il s'agit pour Nietzsche des artistes, des contemplatifs, les oisifs. Certes, le travailler laborieux n'a pas le temps et n'a plus la force de s'ennuyer. [...]
[...] L'Histoire est orientée par la manifestation d'une Raison universelle, qui ne peut advenir qu'après la traversée de multiples contradictions. Rompant avec la tradition philosophe, Hegel considère que toute contradiction (vrai-faux, être-néant, sensible-intellectuel) est temporaire ; sa dialectique, loi du réel et de la pensée permet de saisir comment une succession de négations partielles autorise le développement de toute existence. Affirmer et nier sont ainsi les deux faces d'une même opération : le devenir. Ce devenir concerne autant les idées que le concret : en fait, l'idée anime le concret et s'y réalise (il n'y a par exemple de liberté que s'incarnant dans des hommes). [...]
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