2. Introduction
Dans la Bible, Dieu envoie le travail comme une punition à Adam qui a croqué le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Dieu impose donc à l'Homme de ne pouvoir manger son pain qu'à la sueur de son front. Pourtant on pourrait considérer ce travail comme une source de plaisir car il permet aux hommes de se nourrir. On pourrait alors imaginer que l'homme travaille volontairement, pour parvenir d'une part subvenir à ses besoins, d'autres part à s'offrir ce qui est de l'ordre de l'inutile et qui lui procure simplement un plaisir dû à la satisfaction d'un désir. Mais sommes-nous alors contraints à travailler ? Le travail rend-il compte de la nature laborieuse de l'homme ou bien est-il une obligation subie par celui à qui on l'impose ? L'Homme est-il plus libre lorsqu'il travaille ou au contraire le travail l'asservit-il, empêchant tout épanouissement personnel voire toutes possibilités d'être heureux ? Nous verrons dans un premier temps que le travail est une obligation mais que ce n'est pas une contrainte.
3. Développement
I. Le travail est une obligation
A. Le travail s'impose à nous en ne nous laissant plus maitre de nos propres choix
Étymologie de travail : tri/pallium (3 pieux) ; instrument de torture. Par évolution, c'est un instrument qui permet de maintenir un cheval ou un boeuf pendant qu'on l'opère. On pourrait donc penser alors que le travail empêche bel et bien l'exercice de notre liberté c'est-à-dire qu'il nous empêche de faire ce que l'on veut. (...)
[...] DISSERTATION DE PHILOSOPHIE SOMMES-NOUS CONTRAINTS A TRAVAILLER ? 1. Annonce du plan I. Le travail est une obligation A. Le travail s'impose à nous en ne nous laissant plus maitre de nos propres choix B. Le travail semble s'imposer au mépris de l'intelligence II. Mais ce n'est pas une contrainte A. Le travail nous apporte une liberté B. Le travail, s'il consiste simplement dans la recherche d'une satisfaction des besoins, n'est pas contraignant dans la mesure où il prend peu de temps 2. [...]
[...] On pourrait alors imaginer que l'homme travaille volontairement, pour parvenir d'une part subvenir à ses besoins, d'autres part à s'offrir ce qui est de l'ordre de l'inutile et qui lui procure simplement un plaisir dû à la satisfaction d'un désir. Mais sommes-nous alors contraints à travailler ? Le travail rend-il compte de la nature laborieuse de l'homme ou bien est-il une obligation subie par celui à qui on l'impose ? L'Homme est-il plus libre lorsqu'il travaille ou au contraire le travail l'asservit-il, empêchant tout épanouissement personnel voire toutes possibilités d'être heureux ? Nous verrons dans un premier temps que le travail est une obligation mais que ce n'est pas une contrainte Développement I. Le travail est une obligation A. [...]
[...] Le travail le corrompt donc. B. Le travail semble s'imposer au mépris de l'intelligence Le préjuge de l'historien est que l'esclave est méprisable donc on le fait travailler. Ce préjuge part du fait qu'on pouvait devenir esclave, en Grèce antique en étant battu lors d'un combat: on a alors, par lâcheté préfère la vie sans liberté plutôt que la mort. Pour Hannah Arendt, dans La condition de l'Homme moderne, considère au contraire que c'est le travail qui est méprise et que c'est uniquement parce qu'il travaille que les esclaves sont méprises. [...]
[...] Mais ce n'est pas une contrainte A. Le travail nous apporte une liberté Hegel dans Propédeutique philosophique, établit La dialectique du maitre et de l'esclave : l'esclave travaille et agit sans volonté, réalise mais ne veut pas : il juge la vérité du maitre arbitraire, on peut donc penser à la servitude. De plus, l'esclave est voué à l'obéissance mais il a un pouvoir sur la nature car il peut la transformer, il a la maitrise de la matière son travail l'émancipe. [...]
[...] Si l'homme pouvait rester sans travailler, il le ferait. «C'est encore la paresse qui rend l'homme laborieux». Paradoxalement, c'est la paresse qui fait travailler l'homme: s'il veut être satisfait, ou même tout simplement survivre il faut nécessairement qu'il travaille. Pour pouvoir être paresseux l'homme doit travailler c'est-à-dire satisfaire ses instants, Il cherche dans un premier temps à travailler le moins possible mais invente dans le même temps la technique. Par exemple, il invente l'hameçon qui lui permet de prendre moins de temps pour pécher afin de pouvoir pécher plus de poisson et ce plus rapidement. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture