Au premier abord, on pourrait donc affirmer que la division du travail sépare les hommes dans la mesure où au lieu d'accomplir chaque tâche ensemble, chacun accomplit sa tâche dans son coin : ce qui importe alors ce n'est plus l'intérêt collectif mais l'intérêt individuel (...)
[...] Chacun n'est qu'un maillon de la chaîne, la réduction de l'activité humaine à une action mécanique et la séparation des tâches conduit semble-t-il à séparer les hommes. Cependant, la division du travail n'a de sens que si les hommes effectuent des tâches qui se complètent et s'ils peuvent échanger ce qu'ils produisent. Loin de séparer les hommes comme on peut le penser, la division du travail semble être le ciment du lien social, ce qui unit les hommes en les rendant dépendants les uns des autres, dans ces conditions, peut-on encore penser qu'elle les sépare ? [...]
[...] La division du travail crée la dépendance entre les hommes, en effet puisque chacun est un maillon de la chaîne, alors tous sont essentiels pour le résultat. Même en ayant des activités différentes , les hommes travaillent pour fabriquer un produit final , un service final ; ils travaillent et exerce leurs particularités en ayant le même but , leurs activités sont différentes mais entièrement complémentaires , cela crée donc un lien . Chaque produit ou service exige des recherches, des inventions, des expérimentations, une culture produite puis enseignée, la fabrication est donc le résultat de nombreuses activités s'enchaînant et toute aussi importantes les unes que les autres pour un bon résultat. [...]
[...] il y avait surtout une division sociale du travail, c'est à dire des différents métiers. De la fin du XIXe siècle à aujourd'hui , il s'agit du Taylorisme , système qui repose sur la séparation des tâches d'exécution et de conception , la décomposition des tâches en gestes élémentaires , susceptibles d'être contrôlés , la recherche de la façon de faire la plus efficace , la lutte contre les temps morts . C'est le travailleur collectif formé par la combinaison d'un grand nombre d'ouvriers parcellaires qui constitue le mécanisme spécifique de la période manufacturière. [...]
[...] SUJET : La division du travail sépare-t-elle les hommes ? Le travail est d'abord un processus : un ensemble d'éléments qui s'enchainent parce qu'ils sont organisés pour la production d'un monde humain, la transformation d'une nature, d'un milieu donné. La division du travail est une expression technique qui a un sens précis : elle désigne le processus par lequel au nom d'une plus grande efficacité les hommes se répartissent les différentes tâches du processus de production. La division du travail est une caractéristique fondamentale des sociétés humaines. [...]
[...] Les diverses opérations que le producteur d'une marchandise exécute tour à tour et qui se confondent dans l'ensemble de son travail exigent, pour ainsi dire, qu'il ait plus d'une corde à son arc. Dans l'une, il doit déployer plus d'habilité, dans l'autre plus de force, dans une troisième plus d'attention etc., et le même individu ne possède pas toutes ces facultés à un degré égal . Quand les différentes opérations sont une fois séparées, isolées et rendues indépendantes, les ouvriers sont divisés, classés, et groupés d'après les facultés qui prédominent chez chacun d'eux. [...]
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