"La vérité, c'est l'adéquation d'un discours avec l'objet dont il traite, que celui-ci soit issu de la réalité matérielle ou non. C'est-à-dire qu'il peut être question d'un objet auquel nos sens ont accès ou un objet auquel nos sens n'ont pas accès, comme un objet de raison pure.
Ainsi, il y a des vérités de « faits » lorsqu'une idée ou un discours est conforme à la réalité, mais il y a aussi des vérités de « raison » lorsque l'esprit est en accord avec lui-même dans sa logique. En réalité, c'est la proposition donnée dans le discours plutôt que l'objet dont il est question qui pourra être une vérité (...)
[...] En effet, on nous apprend à utiliser des théorèmes comme celui de Pythagore pour arriver à trouver des solutions à certains problèmes mathématiques, mais lorsque nous partons à la recherche de la solution du problème posé, nous ne démontrons pas la validité de ces théorèmes. Toutefois, ceux-ci demeurent vrais, alors qu'on ne les a pas démontrés. En outre, leur utilisation reste indispensable. Et du moment que la véracité du théorème est avérée, la preuve n'est pas nécessaire. Ce qui veut dire que toute vérité ne doit pas obligatoirement être démontrée pour être vraie. [...]
[...] Toute vérité doit-elle être prouvée ? La vérité, c'est l'adéquation d'un discours avec l'objet dont il traite, que celui-ci soit issu de la réalité matérielle ou non. C'est-à- dire qu'il peut être question d'un objet auquel nos sens ont accès ou un objet auquel nos sens n'ont pas accès, comme un objet de raison pure. Ainsi, il y a des vérités de faits lorsqu'une idée ou un discours est conforme à la réalité, mais il y a aussi des vérités de raison lorsque l'esprit est en accord avec lui-même dans sa logique. [...]
[...] Alors, ce qui fait que toute vérité ne doit pas être prouvée, c'est que parfois il semble inutile ou impossible de le faire. C'est notamment le cas en science humaine quand il est question de prouver qu'on a besoin d'amour pour vivre, ou qu'on aime telle ou telle personne. Ce qui peut s'avéré être une vérité pour nous. Mais on a un grand exemple quand il est question de foi religieuse, où des convictions comme l'existence de Dieu sont des vérités pour l'homme, car les vérités religieuses ne peuvent être prouvées. [...]
[...] Ainsi, les preuves et les vérités qu'elles amènent se donnent à nous de manière progressive, voire évolutive. Alors la vérité absolue semble hors d'atteinte, inaccessible ; on ne peut que tenter de s'en approcher. En conclusion, on peut avancer que l'homme ne peut ni douter de tout comme le font les sceptiques, ni tout prouver quand il s'agit de vérités. Les vérités de raison peuvent avoir besoin d'être logiquement prouvées car elles consistent en des propositions logiques et formelles ; les vérités matérielles, dites de faits reposent quant à elles sur l'accord d'un prédicat avec la réalité objective. [...]
[...] Il existe deux sortes de preuves : la preuve déductive et la preuve inductive. La première consiste en la déduction de conséquence nécessaire à partir de ce qui a été énoncé comme c'est le cas de la méthode hypothético-déductive (tant que le raisonnement est valide, le résultat l'est aussi). Par exemple, Descartes qui pose le cogito je pense comme première vérité prouvant l'existence du sujet je pense, donc je suis part d'une vérité non empirique, en enchaînant les démonstrations de manière à découvrir ce qui est réellement vrai dans l'univers qui l'entoure. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture