Dissertation de Philosophie traitant de la technique et du Vivant. Doit-on avoir peur de l'application de la technique aux vivants ?
[...] Ainsi l'avortement peut en effrayé plus d'un, car prive un petit être de la vie qu'il devait avoir : l'action entreprise est contre-nature. Ce qui explique la détresse des futures mères qui n'ont d'autre choix que d'avoir recourt à cet acte médical. De plus, certaines techniques ce sont révélées néfastes, alors que leur but premier fut d'être utile. Les pesticides, ou fongicides devaient aider l'homme à lutter contre les parasites, mais leur abus a entrainé des pollutions du sol et de l'eau et la destruction d'écosystèmes. [...]
[...] Pour clore, la peur stricte n'est pas obligatoire parce que certaines techniques sont bénéfiques pour le vivant. Mais la peur est un sentiment humain, suscité par ce que l'on ne connaît pas, ou ne maitrise pas, et ceci par manque d'information. Mais surtout, on craint pour les vivants, parce que les vivants forment un monde. Et en tant qu'êtres vivants, les humains doivent maitriser leur monde, car nus vivons dans un écosystème, un équilibre nécessaire à notre survie. Il va de soi que nous craignons pour les êtres vivants, car notre survie est liée à la leur. [...]
[...] En premier lieu, il ne faudrait pas craindre nécessairement l'application de la technique aux vivants. Cela s'explique par le fait que toute découverte scientifique est censée être utile. De l'utilité vient le bénéfice, et ce qui est bénéfique pour nous ne nous est pas nuisible, par conséquent, ce qui ne nous nuit pas ne nous fait pas peur. Nous pouvons nous appuyer sur l'exemple des médicaments, si l'on a fait des recherches sur la pénicilline, c'est parce qu'elle pouvait guérir des maladies. [...]
[...] Cependant, l'application de techniques aux vivants, peut être qualifiée de nécessaire. En effet, si des scientifiques disposent de théories qui concernent le vivant pour une utilité future, ils ont besoin d'expérience sur le vivant pour les vérifier, et surtout vérifier leurs effets. C'est ainsi que l'on a recourt aux animaux de laboratoire pour les tester dans un premier temps sur eux, puis sur des humains consentants pour la recherche. C'est donc un dilemme qui se pose. Il est possible de ne pas manipuler la matière vivante, et dans ce cas, il n'y a pas de progrès techniques possibles, ni scientifiques, ni médicaux. [...]
[...] Pour autant, doit-on avoir peur de l'application de la technique aux vivants ? Par application de la technique, on entend manipulation ou utilisation des sciences, les vivants concernent les être vivant, et donc par extension la matière vivante. Et pour doit-on avoir peur, par l'utilisation du verbe devoir, on doit se demander s'il faut obligatoirement craindre. Si on doit avoir peur des applications scientifiques sur les êtres vivants, alors la science est-elle nuisible à la vie ? Ainsi, si l'on craint, alors faut-il refuser toute manipulation sur la matière vivante ? [...]
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