Dissertation philosophique ayant pour sujet "La religion n'est-elle que superstition ?".
[...] Apparemment il n'y en a pas. De plus, les superstitions ne sont que des on-dit puisque la seule définition de la superstition est si tu fais ceci, il t'arrivera cela On sait également comment se sont transmises les religions depuis leur création, les fidèles relatent et transmettent de génération en génération à travers des récits oraux et/ou écrits les rites adéquats pour le culte. Autrement dit, ils transmettent les légendes, les on-dit les on-a- vu de surcroît ne dit-on pas que la mémoire déforme ? [...]
[...] La religion n'est-elle que superstition ? C'est ce que nous allons tenter d'expliquer dans ce devoir à travers deux axes, l'un tendant à confondre superstition et religion et l'autre à comprendre que rien n'est tout noir ni tout blanc. Tout d'abord nous allons voir que nous pouvons facilement assimiler la religion à un vaste amalgame de superstitions et de craintes. La religion apparait en premier lieu pour expliquer les différents phénomènes mystérieux tels que ; l'apparition de la vie sur terre, la mission de l'homme Elle répond donc à la majorité des questions métaphysiques. [...]
[...] La religion serait découverte, et elle dépasserait de loin sa fonction première qui serait de rassurer l'homme face à ses craintes L'association Religion-Superstition dépend essentiellement du jugement de valeur que nous portons sur la religion, et la définition que nous en donnons. En somme la superstition invite à viser des buts limités alors que la religion, elle tend à viser l'illimité, l'infini. Même si la religion est parsemée de superstitions elle n'est pas que superstition, on ne peut se résoudre à dire qu'elle n'est qu'une simple corrélation entre un acte et un évènement. Nous pouvons nous demander si ceci est le cas pour toutes les religions ? Et s'il faut se méfier des dérives quelles qu'elles soient de la religion ? [...]
[...] C'est notre deuxième partie. Ainsi si nous considérons la religion ou du moins certaines du point de vue suivant, nous aboutirons à une toute autre conclusion que dans la première partie. Si la religion avait pour but d'élever l'homme au dessus du souci, et qu'elle n'était pas son moyen malin pour obtenir ce qu'il désire, qu'elle permette la transcendance de soi, nous devons voir en la religion quelque chose de bien plus fort qu'une simple superstition. Dans ce cas la religion apporte bien plus au croyant qu'une menace constante, même si la religion tire aussi sa force des faiblesses, elle ne les condamne pas pour autant, en effet dans nos sociétés la religion est vu comme un refuge pour des milliards d'homme face à l'adversité. [...]
[...] La religion n'est-elle que superstition ? Qu'est-ce qu'être superstitieux ? Les exemples triviaux ne manquent pas : croire que passer sous une échelle porte malheur, ou que trouver un trèfle à quatre feuilles porte bonheur. En généralisant, l'attitude superstitieuse consisterait à établir une corrélation entre un objet, un geste, et un événement futur que l'on espère ou que l'on redoute. Qu'est- ce qu'être croyant ? C'est avoir la foi. C'est être une personne qui croit en un dieu (ou plusieurs), ou en une croyance (ou plusieurs.). [...]
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