Descartes dit « Je pense donc je suis ». Selon lui, à partir du moment où nous pensons, nous savons alors que nous existons ou tout du moins, ce que nous sommes. Ainsi, savoir qui l'on est reviendrait à s'observer afin de connaître nos pensées, nos souhaits ou encore nos états mentaux. Descartes met alors en avant que si nous avons conscience de ce que nous sommes, c'est-à-dire si nous avons une connaissance directe et immédiate de nos états mentaux, alors nous savons qui nous sommes.
Pourtant, suis-je ce que j'ai conscience d'être ? Est-ce que je suis réellement ce que je pense être ? De plus, la représentation que j'ai de moi est-elle réaliste ? N'y a-t-il pas des limites à cette « conscience d'être » que nous avons de nous ? Enfin, si nous ne sommes pas ce que nous pensons être, comment ou par quels moyens savoir qui nous sommes vraiment ? (...)
[...] Toutefois, pour cela, il faut avoir pris en compte que notre conscience a des limites et que pour se connaître il faut tenir compte de ce que nous pensons de nous et du regard que les autres peuvent nous porter. Cela nous amène donc à mettre en avant le fait que pour se connaître, pour savoir qui nous sommes, la conscience que nous avons de nous est insuffisante. Il faut en effet, tenir compte aussi que nous devons tout au long de notre existence nous remettre en cause perpétuellement. Nous ne pouvons pas avoir une connaissance parfaite de nous même. [...]
[...] Il faut alors accepter que notre conscience ait des limites. Il faudrait ainsi s'ouvrir au monde, conserver la conscience que nous avons de nous et savoir faire en quelque sorte la part des choses. Autrement dit, être ce que nous sommes et avoir conscience de ce que nous sommes semble être indissociable. Mais, il faut savoir nuancer notre pensée car tout au long de notre vie, il est possible que nous changeons ce que nous sommes inconsciemment. En conclusion, d'une certaine manière, nous sommes ce que nous avons conscience d'être car finalement nous sommes les seuls à percevoir ce que nous ressentons. [...]
[...] Pourtant, suis-je ce que j'ai conscience d'être ? Est-ce que le suis réellement ce que je pense être ? De plus, la représentation que j'ai de moi est elle réaliste ? N'y a-t-il pas des limites à cette conscience d'être que nous avons de nous ? Enfin, si nous ne sommes pas ce que nous pensons être, comment ou par quels moyens savoir qui nous sommes vraiment ? Comme dit précédemment, avoir conscience d'être quelque chose ou quelqu'un, c'est avoir une connaissance directe et immédiate de nos états mentaux, de nos désirs etc. [...]
[...] De plus, persiste le concept d'inconscience. Plus précisément, l'inconscient cognitif, c'est-à-dire un ensemble de phénomènes internes dont le sujet n'a pas conscience. Autrement dit, un sujet peut avoir conscience de ce qu'il est mais inconsciemment il peut faire abstraction de certains éléments. Par exemple, c'est le cas lorsqu'une personne est atteinte de la pathologie de la schizophrénie. En effet, dans cette situation précise, la personne croit avoir conscience de ce qu'elle est. Pourtant, sa vision ne peut être vraie, juste du fait de la maladie. [...]
[...] Cela suppose donc que je suis en quelque sorte ce que j'ai conscience d'être. De plus, un sujet peut s'observer ou bien s'analyser. En effet, par le biais de l'introspection, c'est-à-dire d'une observation à l'intérieur de soi, le sujet se donne l'opportunité de réfléchir ou d'étudier ses réactions, ses sentiments ou encore son comportement. Aussi, nous constatons qu'il y a deux formes de conscience. Tout d'abord, une conscience directe et immédiate, mais aussi une conscience réfléchie. Ainsi, si nous avons cette conscience réfléchie en nous même, nous sommes capables, tout comme lors de l'introspection, de nous analyser afin d'aboutir sur une connaissance unique de nous même. [...]
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