Dissertation de philosophie sur le sujet suivant : « Désirer, est-ce nécessairement souffrir ? ». Cette dissertation de quatre pages au format Word est entièrement rédigée en trois parties et comprend une introduction ainsi qu'une conclusion. Un document de 1470 mots.
[...] Ce qui est immoral est rejeté de la société, considéré comme anormal et criminel. Ainsi, Diderot dans Le Neveu de Rameaux, en 1762, prétend que si le petit homme sauvage était abandonné à lui-même, il tordrait le cou de son père et coucherait avec sa mère Donc, ce désir de meurtre, bestial et sauvage, que l'homme a en lui et qui est totalement immoral grandit encore plus la souffrance de l'individu, souffrance de désirer quelque chose qui nous rendrait coupables. Mais n'y a-t-il uniquement souffrance dans le désir ? [...]
[...] Mais désirer n'est pas un besoin donc n'implique pas forcément souffrance et douleur. Puisque le désir implique en grande partie souffrance, la question serait de savoir comment peut-on parvenir à ne pas souffrir nécessairement en désirant ou plutôt faut-il renoncer à désirer pour ne pas souffrir ? Le bien-vivre, le bonheur des hommes repose sur la sauvegarde de leur liberté intérieure. Pour ne pas souffrir, faut-il renoncer à désirer ? Selon Platon, il ne faut pas renoncer, mais choisir, mesurer ses désirs, choisir de désirer selon que ça nous épanouit ou cela mutile notre humanité. [...]
[...] Désirer est donc ce fait, ce sentiment, cette force qui nous prive du bonheur fondamental pour toute vie humaine, qui nous prive de toute jouissance et plus important encore qui nous prive de liberté. En effet, il est des désirs déréglés, passionnels qui ont quelque chose de pathologique, maladif. Ce sont ces désirs qui nous conduisent nécessairement, qui impliquent obligatoirement notre souffrance. Ainsi, le désir transformé en passion, mouvement irrationnel, excessif, inclinaison qu'on ne peut maîtriser, désir excessif, ne peut entraîner que le manque. Lorsque l'on désire excessivement, on ne peut pas atteindre un quelconque bonheur et on n'y parviendra jamais puisque tous nos désirs ne sont pas réalisables. [...]
[...] Désirer est-ce nécessairement souffrir ? INTRO L'homme est un être de désir : il désire ce qu'il n'a pas, ce qu'il n'est pas, et se le représente comme objet de satisfaction. L'humanité tout entière est en quête de bonheur, l'homme aspire à la jouissance, voire à la domination, mais aussi à la liberté intérieure et à l'accomplissement de son être. Mais si l'homme ne parvient pas à cet accomplissement du désir, l'idée seule de désirer n'est pas acceptée par l'homme, elle est le plus souvent synonyme de pauvreté, souffrance, manque. [...]
[...] Il s'agit de désirer ce qui est raisonnable pour ne pas souffrir. C'est ainsi que deux grandes écoles de sagesse proposent soit une morale du renoncement soit de la tempérance : les stoïciens et les épicuriens. Le stoïcien est celui qui prétend que celui qui veut modifier le monde échouera en désirant trop et sera malheureux. Le bonheur appartient à celui qui parvient à ne désirer que ce qu'il peut effectivement obtenir. Donc, il faut limiter, choisir de désirer ce qui est concevable pour éviter tout malheur. [...]
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