Dissertation de Philosophie (Niveau prépa HEC) sur la conscience de soi. Etre conscient de soi, est-ce être maître de soi ?
[...] Quand je regarde par le trou de la serrure, je suis conscient d'accomplir un acte impardonnable et pourtant, poussé par la curiosité et l'excitation, je ne peux en détourné mon regard. Ainsi, il existerait une force inconsciente qui prédominerait sur l'état de conscience et qui me pousserait à agir de la sorte. Deuxième partie : Selon Freud, il existe certes une conscience mais ce n'est pas elle qui guide nos actions. L'inconscient serait seul responsable de nos pensées. En effet, le refoulement agit comme une police frontalière entre la conscience et l'inconscient. [...]
[...] Dissertation prépa HEC : Sujet : Etre conscient de soi, est-ce être maître de soi ? Intro : Etre conscient de soi peut avoir plusieurs significations : se saisir en tant qu'être pensant ou bien être conscient de ce qu'on est et de qui on est. A première vue, il semble aberrant d'affirmer qu'être conscient de soi n'implique pas nécessairement être maître de soi. Cependant, selon Freud, ce sont les éléments inconscients du psychique qui guident nos actions. Par conséquent, même si nous sommes conscients de nous, comment pouvons-nous être maîtres de nous si cela ne dépend pas de notre conscience ? [...]
[...] Peut-être aurait-on alors le sentiment de devenir maître de soi mais ne serait-ce pas illusoire ou éphémère ? En effet, par une telle méthode, l'effort de résistance du sujet peut engendrer un fort taux d'échec. Ou bien encore, le patient, dans un moment de confusion psychique et de satisfaction, peut croire à sa guérison immédiate sans savoir qu'il n'est pas entièrement libéré, étant donné que les éléments inconscients se manifestent de manière totalement aléatoire et donc imprévisible. Le patient se donnera l'illusion d'être maître de lui mais il n'en sera rien. [...]
[...] Est-il pour autant maître de lui ? Il ne semble pourtant pas l'être pour la bonne et simple raison que l'enfant cherche à satisfaire ses désirs, rien de plus. En effet, il est animé de pulsions et les laisse s'exprimer librement sans chercher à les contrôler. Ce n'est que bien après que l'homme tentera de «vaincre ses désirs plutôt que l'ordre du monde comme le souligne Descartes. C'est là une manière de s'imposer des règles morales et de tenter de refouler et de refuser les tentations dans le seul but de dominer son corps et son esprit. [...]
[...] Or, puis-je réellement me connaître ou est-ce trop illusoire de prétendre le pouvoir ? Troisième partie : On peut tenter de se connaître par deux méthodes différentes : tout d'abord, par introspection, on peut effectuer sur soi-même un long travail d'analyse. Cependant, la subjectivité faussera tout de même notre jugement. Nous ne pouvons pas être objectif quand il s'agit de s'interroger et de se définir soi-même. Socrate affirmait : «Connais-toi toi-même afin de trouver la sagesse. Mais atteindre la sagesse est-ce que ça ne correspond pas à trouver son équilibre et donc à pouvoir se contrôler pour ne pas papillonner au gré de nos pulsions ? [...]
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