Dissertation philosophique dont le sujet glisse quelque peu vers la psychologie/psychanalyse mais proposé en classe de terminale. Celle-ci vise un public assez large et est parfaite pour les révisions du baccalauréat sur le thème de la conscience/inconscience aussi bien que pour des gens que la psychanalyse intéresse.
[...] En outre, elle n'offre aucune garantie scientifique car le sujet qui observe et le sujet observé ne sont pas distincts. Comte écrit en effet : L'individu pensant ne saurait se partager en deux, dont l'un raisonnerait, tandis que l'autre regarderait raisonner. L'organe observé et l'organe observateur étant, dans ce cas, identiques, comment l'observation pourrait-elle avoir lieu? Il nous faut donc évoquer une autre approche, médiatisée par le regard extérieur d'un spécialiste et par ses modes de connaissance spécifique : les tests. [...]
[...] Dans cette perspective de se connaître ce serait principalement connaître son inconscient c'est-à-dire toutes les représentations et tous les désirs que nous avons refoulés. Mais peut-il vraiment y avoir une approche scientifique de l'inconscient ? Les lapsus, les actes manqués et les rêces ne se prêtent-ils pas trop à des interprétations parfois purement arbitraires ? Tel est le problème majeur que le philosophe se doit de soulever face aux prétentions de la psychanalyse. Conclusion Les travaux les plus récents ont montré que les difficultés à fonder la psychologie sont les mêmes que celles qu'elle rencontre à se constituer comme science. [...]
[...] Que valent tous ces tests au regard de l'infini complexité du comportement humain ? On peut supposer que cette approche est trop rigide et manque ce qui fait le propre de l'homme : ses changements, son arbitraire, en un mot . sa liberté. III° partie : valeur de la psychanalyse La psychanalyse fondée par Sigmund Freud (1856-1939), a ceci de particulier qu'elle ne prétend être une psychologie générale (c'est-à-dire une tentative de description de tous les faits psychiques humains, sans distinction), mais d'abord une pratique à visée thérapeutique, axée sur l'étude et la guérison de troubles qu'on range sous la catégorie de névroses. [...]
[...] Ces difficultés tiennent à l'extrême complexité du fait psychique, et à la nécessité de l'envisager simultanément sous deux angle différents : celui d'une analyse causale, quantifiable en terme de comportement, de statistique, de stimulus et de réponse ; et celui d'une analyse des significations, exprimée dans le langage de la compréhension et axée sur l'écoute de la parole du sujet. Variant entre ces deux pôles, les approches se sont multipliées au cours de ces dernières années. Comme pour toutes les autres sciences humaines, nous avons là un paysage éclaté, un maquis de théories psychologiques qui pose une nouvelle fois le problème de l'unité de ce champ de savoir, et de la possibilité pour l'homme d'être véritablement objet de science. [...]
[...] La connaissance de soi peut-elle être un objet de science? Introduction Nous savons tous plus ou moins de quoi nous parlons quand nous prononçons le mot de psychologie. Etre psychologue faire preuve de psychologie c'est, pour le sens commun, essayer de se comprendre soi- même ou de comprendre l'autre, dans son intériorité et ses motivations. Pourtant cette apparente évidence masque mal, en réalité, la difficulté qu'il y a à faire parvenir la connaissance de soi dans le domaine de la science. [...]
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