Dissertation de Philosophie (session de juin 2006-2007 pour les Terminales littéraires). Elle a pour sujet : "Cela a-t-il un sens de vouloir échapper au temps ?". Pour ce sujet on devait parler de plusieurs notions telles que le temps, la peur de la mort, la perception du temps...
[...] Qu'est ce que le temps ? Si on ne me le demande pas je le sais mais si on me le demande et que je veux l'expliquer je ne le sais plus. Dans cette phrase, Saint Augustin montre bien la difficulté que nous rencontrons quand nous cherchons à définir le temps. Quand nous disons le temps passe vite la personne avec qui nous parlons comprend ce qu'on veut dire mais lorsqu'il faut donner une définition précise et claire nous ne trouvons pas les mots qui conviennent pour expliquer ce qu'est le temps. [...]
[...] Mais est-ce légitime de choisir de mesurer le temps de cette manière ? Le temps se réduirait-il à une ligne, qui relaterait tous les évènements passé et qui irait à l'infini vers le futur ? Le temps est-il infini ? Nous n'en savons rien alors pourquoi prenons nous la décision d'étalait tous les évènements de manière linéaire ? En histoire, nous voyons bien des mouvements cycliques, ces mouvements évoluent dans le temps. Les historiens parlent de croissance - apogée dépression crise. [...]
[...] N'est ce pas la peur de la mort qui fait que nous ayons envie d'échapper au temps ? Dans ce cas pourquoi avons-nous peur de la mort ? Cependant la peur de la mort n'est-elle pas nécessaire à l'homme ? Et pourquoi cela ? De nombreux philosophes ont tenté de définir ce qu'est le temps. Mais ils se sont heurtés à une impasse. Qu'est ce que le temps ? Si nous ne le savons pas alors pourquoi voulons-nous lui échapper ? [...]
[...] Cette peur vient de la représentation dont nous nous faisons de la mort. En effet, puisque personne ne sait ce qu'est la mort et surtout ce qu'il y a après la mort alors les hommes se font une représentation de celle-ci, en s'imaginant le paradis et l'enfer dans la religion, par exemple. Sauf que pour Epicure, comme il l'explique dans La lettre à Ménécée il ne faut pas craindre la mort puisque si le corps meurt, l'âme aussi. Donc la mort n'est rien pour les vivants puisqu'ils sont dans la vie et la mort n'est rien pour les morts car ils ne ressentent plus rien et que leur corps comme leur âme sont morts. [...]
[...] - Nietzsche : la notion d'oubli faire table rase dans notre conscience pour de nouveau laisser de la place au nouvelle chose aller de l'avant, ne pas vivre dans le passé. [...]
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