Dissertation de philosophie sur le thème de la vérité, de la perception sensible de la réalité, répondant aux questions suivantes de manière structurée : Qu'apportent les sens dans le processus de jugement de la réalité ? Coïncident-ils avec la vérité ? Quelles en sont les limites ? Comment atteindre la vérité par les sens ? Dans quelle mesure peuvent-ils tromper ?
[...] De la même façon, lorsque nous nous définissons, nous nous décrivons à partir de nos sens, de nos goûts, de nos sentiments et c'est habituellement grâce à eux que nous pensons nous forger un caractère. En effet, la connaissance de soi par les sens semble plus aisée à connaître. Ainsi, les sens pourraient être un moyen d'accéder à une certaine connaissance de soi, certes une connaissance limitée parce qu'uniquement sensible, mais une connaissance tout de même. Mais même si cette connaissance était limitée, elle pourrait s'accompagner d'une connaissance intellectuelle. [...]
[...] Conclusion : Les sens peuvent être trompeurs, mais ils peuvent tout de même nous apporter une certaine connaissance. Nous ne pouvons pleinement leur faire confiance, ce qui signifie par conséquent que notre confiance peut s'orienter vers notre esprit, qui peut rendre compte de la réalité, nous ne pouvons donc la dire certaine et il paraît nécessaire d'accorder une certaine importance à nos sens dans la mesure où ils sont une sorte de première étape dans la quête de la vérité. [...]
[...] La vérité ne s'obtient que par la conscience, la raison. En outre, nous pouvons considérer que la vérité ne peut s'obtenir que par un travail de l'esprit, une réflexion, et non par les sens. Descartes a en effet élaboré une méthode qui permettrait d'accéder à la vérité en partant d'une perception sensible mais par l'esprit. Dans la deuxième méditation, Descartes prend l'exemple du Morceau de Cire, que l'on fait chauffer et qui change d'aspect et d'odeur. Descartes montre que les sens ne nous font voir que deux états distincts de la cire : celui où la cire est encore dure, et celui où la cire est encore liquide. [...]
[...] Elle est donc limitée à ce que peuvent nous fournir nos sens. L'entendement, quant à lui, faculté de concevoir, peut lui seulement nous amener à connaître l'infini. Les sens limitent donc le champ de connaissance. Les sens sont donc à la fois limités parce qu'ils ne peuvent nous apporter toutes les connaissances, mais ils sont aussi trompeurs. Ils peuvent me conduire à des vérités fausses et la seule manière d'accéder à la vérité se retrouve dans un travail de l'esprit, de réflexion. [...]
[...] Ici, la vérité donnée par les sens ne dépend que du référentiel auquel on l'y rattache. Le jugement que nous avons fait quant à la vérité déduite de la perception sensible est relatif. Les sens peuvent donc apporter une certaine vérité et traduire la réalité dans la mesure où ils sont limités et déterminés. Il semblerait donc qu'une entière vérité ne puisse se faire que par les sens. Mais néanmoins, ils peuvent nous induire en erreur et nous pousser à nous tromper. II. On ne peut pas réellement leur faire confiance A. [...]
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