« Ce que je sais, c'est que je ne sais pas ». Par cette phrase, tirée de l'Apologie de Socrate, Socrate propose une vision qui révolutionne tout à fait le concept du savoir et de la science. Cette dernière n'apparaît plus comme un savoir qu'on peut posséder, mais un savoir qu'on doit désirer.
Il s'agit d'une discussion sur la nature et la forme du savoir. Il y a donc une remise en question, une réflexion sur l'acquisition du savoir et de la science. Cette citation nous montre donc que la réflexion sur la science est l'affaire de la philosophie (...)
[...] La science a-t-elle besoin de philosophie ? Ce que je sais, c'est que je ne sais pas Par cette phrase, tirée de l'apologie de Socrate, Socrate propose une vision qui révolutionne tout à fait le concept du savoir et de la science. Cette dernière n'apparaît plus comme un savoir qu'on peut posséder, mais un savoir qu'on doit désirer. Il s'agit d'une discussion sur la nature et la forme du savoir. Il y a donc une remise en question, une réflexion sur l'acquisition du savoir et de la science. [...]
[...] La Science est un système de connaissance qui exige l'exactitude. OR le monde réel pas toujours conforme aux règles logiques de la pensé. Mais peut-on s'interdire de penser l'illogique, l'irrationnel ? Il y a des vérités que l'on ne peut prouver Ex : Vérités humaines. La science est la philosophie sont donc très liées mais en même temps il s'établit entre elles un rapport de concurrence. Dans un premier temps nous allons voir comment la science peut se présenter une discipline entièrement indépendante et qui n'a pas besoin de philosophie. [...]
[...] (N'existe-il pas dans nos sociétés des mythologies des savoirs non pas invalides mais non validés par la science ? On serait tenté de penser que la science rend inutiles mythe et métaphysique [Chaque science a son réel a son réel et ce réel n'est pas réductible au monde tel que nous le percevons ou le vivons : il n'est pas La réalité.] Conclusion : La science peut se présenter comme une véritable autorité, indépendante. Mais elle a besoin de limites que seule la philosophie peut apporter. [...]
[...] II / Oui, la science a besoin de philosophie Le sujet engage une réflexion sur les rapports entre la philosophie et la vérité. Existe-il des vérités spécifiquement philosophiques non réductibles aux vérités de type scientifiques (morale, métaphysique La philosophie prévient des dangers de la toute puissance autorité de la science La philosophie peut introduire par exemple une dimension morale que la science exclut. Ex : le CNS : crée par M. en 1989 pour interroger la science sur les problèmes éthiques causés par l'utilisation des sciences biométriques dans nos sociétés. [...]
[...] La science peut dénaturer l'homme. Apportant au scientisme du XIX un cruel démenti, le XX a connu des catastrophes humaines inouïes. Les progrès de la SC ne sont plus promesses d'un monde meilleure avec ma maîtrise de la Nature l'homme contemporain croit pouvoir échapper à la finitude la condition humaine sans appréhender les conséquences de futures recherches dont il est légitime de se demander si les résultats sont désirables. C'est cette interrogation philosophique er critique le philosophe allemand Hans Jonas nous présente dans le Principe de responsabilité : la mort n'apparaît plus comme une nécessité faisant partie de la nature du vivant mais comme un défaut organique évitable III / Il y a des vérités que la science ne peut pas prouver, des vérités qui dépassent le domaine scientifique. [...]
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